chapitre 18

5.7K 201 35
                                    

PDV d'Isaak

-Samuel, va tout de suite prévenir tout le monde qu'Andréa n'est plus là, ses fils de pute ont dû la prendre sans qu'on s'en rende compte, criais-je dans la maison.

-Mais on l'aurait sue si elle a été kidnappée, me répond calmement mon ami. 

-Informe les quand même, il faut qu'on la retrouve, c'est urgent, lançais-je avant de m'en aller de la pièce. 

 putain, Andréa, où  !

Je décide d'aller dans sa chambre afin de voir ce qui aurait pu se passer. Je vois encore une fois le trou dans la fenêtre, la commode absente. Comment à-t- elle fait ? Ce n'est pas possible qu'elle se soit échappée alors qu'il y avait des gardes dehors, elle a sûrement essayé puis ils l'ont pris. 

Elle est en grand danger, je n'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Je la hais, depuis qu'elle est dans ma vie, je n'ai que des problèmes. Mon esprit ne fait que divaguer vers elle. J'aimerais ne plus penser comme je fais avec les autres personnes, mais je n'y arrive pas. 

Je m'assieds sur son lit et soupire.

***

Je ne m'en étais pas rendu compte, mais je me suis assoupie. Carmenne est venue me réveiller pour que je puisse aller au rendez-vous avec mes fournisseurs d'armes. Je me lève, prend une douche rapide, met un t-shirt noir ainsi qu'un jean de la même couleur. 

Je vais ensuite manger, j'appelle mes hommes et on s'en va.

***

Me voilà vers l'entrée de Corleone. Nous attendons dans un endroit pommé comme d'habitude. Nous faisons les transactions, toujours dans un endroit perdu. 

Quelques minutes plus tard, ils arrivent, en retard. Je déteste les gens qui ne sont pas ponctuels. 

-T'es en retard, Marcus, dis-je à leur chef, fermement. 

-Calme-toi, sinon je ne donnerai rien, je te tuerai avec les armes que tu aurais dû avoir, me lance-t-il du même ton. 

J'entretiens de bonnes relations avec lui, on a l'habitude de se parler comme ça, on sait tous les deux qu'on ne tuera pas l'autre. C'étais un des amis de mon oncle. Il avait également la même relation avec lui. 

J'entends le grésillement de son talkiewalkie et j'entends une voix en sortir. 

-Chef, une fille vient de voler des bombes ainsi qu'une voiture, commence-t-il paniquer.

-Une fille ? l'interrogea son chef

-Oui, il me semble qu'elle a des cheveux long brun ondulés, elle saignait de pas mal d'endroits sur ses bras. Elle s'est échappée. J'ai demandé aux autres de la poursuivre, mais elle les a semés et elle a même cassé le GPS. Elle est introuvable, paniqua l'homme derrière l'appareil

-J'arrive, je termine le rendez-vous et on en discutera. 

Une fille, cheveux longs, ondulés, bruns, blessée et en plus, elle est sûrement intelligente si elle a réussi s'introduire. C'est Andréa, je pense que c'est Andréa. Comment-a-t-elle fait pour se retrouver à Corleone ? Qu'est-ce qui l'intéresse ici ?

Son père ? J'ai vu la dernière fois, son regard intéressé quand je lui ai parlé d'anéantir son père. Elle ne peut pas faire ça, c'est du suicide, elle n'y arrivera jamais toute seule. Impossible. Absolument, totalement impossible. je veux bien qu'elle est une intelligence supérieure, mais à ce point ? 

Comme prévu, on récupère les armes et ils s'en vont. Avant qu'ils ne s'en aillent, je dis à Samuel mes doutes. Il me répond que c'est impossible, mais, mon instinct me crie que c'est elle. Alors, moi et lui, nous montons dans une voiture différente et nous allons vers la villa de ce fameux Pablo.  

Mi tesoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant