Mi tesoro

Chapitre 24

Pdv d'Isaak
Ils ne le savent pas, mais je suis en train de tous les fumer. Bientôt, plus de concurrence. J'étais déjà intouchable, mais, là, je vais l'être encore plus, j'ai hâte.
Le soucis c'est que vu que l'on a tué Pablo, le père d'Andréa, et, qu'il fut un temps, il avait beaucoup d'alliés, cela va être légèrement compliqué car, ils lui sont toujours loyal.
Autrefois, c'était lui qui domominait, mais, lorsqu'il a tué mon oncle qui lui a tué son frère, il a tout perdu, il ne pouvait plus ce renseigner auprès de son premier ennemi. C'est évident. Il n'a pas été intelligent, il a été dicté par cette soif de vengeance.

Cela fait une semaine que je n'ai pas vu Andréa. J'ai perdu, Putin ! Je suis con, mais, je ne pouvais pas la laisser comme ça, si ? Bizzarement, perdre contre elle me saoule beaucoup moins que si c'était avec quelqu'un d'autre. Après, j'aimerai qu'à son retour elle est totalement oublié que j'ai perdu, mais, je sais qu'elle ne va pas oublié. Je parie même qu'elle va me le rappeler.
Mais, la vérité est que j'ai réellement aimé ce baiser. C'est incroyable comme cette femme arrive à me faire autant d'effet rien qu'avec un baiser, même si c'était un baiser d'adieu. 
Il est actuellement 3h57. Cette heure fatidique. On sait que les mexicains vont venir nous attaquer. Alors on attend. On fait comme si de rien était pour ne pas éveiller les soupçons, mais, la vérité est qu'on est tous d'attaque.
4h02
Moi et Dereck faisons mine de jouer aux cartes. Nous attendons, nous faisons comme si nous jouons alors qu'en réalité, nous mettons n'importe quoi comme cartes.
-Chef, Chef ! M'interpella le petit Pedro, m'a nouvelle recrue au loin.
Je me retourne vers lui et attend qu'il parle en le fixant.
- Ils arrivent.
Je réponds par un simple "d'accord" et je me t'assoie pour continuer un jeu.
Le plan ? On l'a révisé. Bien évidemment.
Après les mexicains, ce sera au tour des bulgares et des roumains puis ce sera fini. Plus de guerre ce mois-ci.

Les coups se feux commencent, les tireurs savent ce qu'ils font. J'espère juste qu'il n'y aura pas de grosses pertes. Moi et Dereck sommes partis nous équiper. Armes. Casque pour protéger la tête des balles. Pare-balles. Nous voilà équipés comme toutes les personnes de cette maison. Puis, nous nous rasseyons dans le plus grand des calmes. Verre de whisky à la main.

Le bruits des balles fusent dans cette villa. Je sais qu'ils sont rentrés dans la villa et qu'ils s'avancent. Ils me cherchent, normal, je suis le dirigeant. Ils s'en foutent  de tuer les tireurs. Ils me veulent. Mais, ils ne m'auront pas. Heureusement pour eux.
Ils s'approchent de plus en plus. Je prends le détonateur à ma main. Je vois déjà quelques tireurs arrivés derrières moi. Puis j'en vois de plus en plus jusqu'à que je vois qu'ils sont tous là. Toutes ces actions sont très rapides. Quelques secondes, plus ou moins.

Dereck s'empresse d'appuyer sur le bouton qu'il a la main. Cela actionne des cloisons en verres, extrêmement solides. Dès qu'elles sont complètement montées, j'appuis sur mon détonateur cette fois-ci. Et là tout explose, tout, tout à part le salon où nous nous trouvons.

Mexicains: fait.

***

Une fois l'explosion terminée, nous sommes sortis voir si il reste des survivants. C'est un vrai champs de bataille. Des cendres, des corps brûlés, des armes, des mini feu dominent ce qui était, autrefois, notre villa. Certes, elle état déjà bien abimées depuis la fois où le père d'Andréa a essayer de la kidnapper. Je grince des dents rien qu'en repensant à ce moment.

Une fois le checking fait, nous prenons les voitures et nous nous en allons vers notre nouvelle villa.

***

1h plus tard, nous arrivons enfin à la villa, notre fameuse nouvelle villa. L'allée est propre, ornée de pierre, avec de la pelouse taillée à la perfection de part et d'autre. Espérons que cette villa tienne plus d'un an.