Mi tesoro

Chapitre 33

Pdv d'Andréa:

J'ai l'impression d'être trainée comme un enfant. Cette nuit, je ne serait pas chez moi, car, Isaak a raison, ce serait trop dangereux. Alors, je dois rester chez lui jusqu'à ce que la situation s'améliore, ce qui n'est pas plus mal. Paradoxalement, je me sens beaucoup plus en sécurité chez lui que chez moi vu que son chez lui est protégé par des grades du corps au contraire de moi.

J'installe mes affaires dans la chambre d'amis dans laquelle j'ai dormi pour la première fois dans cette maison.

Je pense qu'Isaak a très probablement compris ce qui m'arrivais car hier, je l'ai entendu partir en voiture, et cela me semblait évident qu'il allait aller chez moi pour vérifier ce qui se passait. J'espère seulement que cela ne vas pas me porter préjudice car, j'ai bien compris que mon fameux harceleur ne voulait pas quelqu'un soit au courant de ma situation.

Commençant à devenir parano et fatiguée par mes pensées, je m'assoie et observe la fenêtre d'où est visible le clair de Lune. Regarder le ciel m'apaise et me fais penser à ma mère. Je me rappelle que quand j'étais petite, je fais que lui répéter que j'allais marcher sur la Lune comme tous les grands hommes.

En hiver, comme il faisait nuit très tôt, avec ma mère, après avoir terminé de manger, nous allions souvent nous allonger dans l'herbe et regarder le ciel. Elle me disait de faire attention et de bien regarder si il y'a des étoiles filantes pour que je puisse souhaiter que mes plus grands rêves deviennent réalité.

Une larme m'échappe et je me dis que je devrais arrêter de penser. Alors, rapidement, je me lève comme si cela allait m'aider à arrêter de penser à ma mère et me dirige vers la cuisine.

Une fois les marches descendues, je remarque Isaak dans la pièce où je souhaitais me diriger et il est en train de cuisiner. Cela me fait mal de l'avouer mais, ça sent très bon, Isaak à l'air d'être un très bon cuisinier.

Je m'assoie sur les chaises hautes et l'observe en train d'observer ce qui me semble être des spaghettis. Ils ont visiblement retenu que c'est l'un de mes plats favoris, malgré moi, ça me fait sourire.

Il éteint la gazinière, vers la préparation dans deux assiettes et me tend l'une d'entre elle.

Je sens son regard brûlant sur moi, comme si il cherchait à m'analyser, comme si il épiait mes moindres réactions. Etant perturbée à cause de cela, je ne touche même pas ma fourchette attendant de ne plus être gênée.

-Tu ne manges pas ? M'interrogeât-il

Je secoue la tête qui signifie non et me leva brutalement de ma chaise pour me diriger rapidement vers les escaliers comme un enfants qui bouderait à ses parents sans aucunes raisons. Cependant, je suis stoppée dans ma course par Isaak qui m'a attrapé le poignet. Il me regarde intensément dans les yeux. Je peux voir dans les siens qu'il est visiblement énervé, ce que je peux comprendre à la limite.

Il sert assez fort sur mon poignet, alors je décide de lui témoigner ma douleur :

-Arrête, tu me fais mal, annonçais-je en relevant les yeux vers lui.

En guise de réponse, comme si il en avait rien à faire, il me plaque contre le mur du couloir.

Il continue de me regarder dans les yeux. Ma respiration se saccade malgré moi.

-Putain, tu vas me rendre fou Andréa murmure-t-il d'une voix rauque me donnant les frissons.

Sans même me laisser le temps de répondre, il plaque ses lèvres sur les miennes brutalement me témoignant tous le désir mais également toute la colère qu'il éprouve pour moi à cette instant.