Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 36 :

Mon geste l'avait surpris. Levant les sourcils, je voulais lui faire comprendre que malgré tout je le soutenais.

Son visage fermé s'adoucit, il retira sa main de la mienne pour la mettre au-dessus et changer la vitesse. Une fois le changement fait, je remettais la mienne sur la sienne. Ce geste nous fit rire tous les deux.

On s'arrêta dans un hôtel présent au bord de la route. Il y avait très peu de chambres occupées à en juger les lumières allumées.

Aleksandr paya le réceptionniste et nous nous dirigions vers la chambre. Ma main n'avait pas quitté la sienne d'une seule seconde. De l'autre, il tenait mon sac malgré ma bataille pour le faire moi-même.

La chambre était convenable, un lit deux places, une télévision accrochée au mur et une salle de bain munie d'une douche.

Ça me gênait encore de savoir qu'on allait dormir dans le même lit, quand j'y pense, nous n'avons dormi ensemble qu'un seul soir.

Et encore, je me suis endormie avant de le sentir contre moi. Il ouvrit mon sac et sortit un pull, un jean et des bottes, je ne sais pas comment ses bottes ont pu arriver là, Aleksandr a certainement dû les mettre dans mon sac quand j'avais le dos tourné.

« Demain nous arriverons à un aéroport privé, un jet nous attend. Et une fois dedans, tu seras en sécurité Ayame, rien ni personne ne pourra te faire du mal. »

J'acquiesçais de la tête, ne sachant toujours pas comment réagir. Je pris les affaires qu'il me donna et entra dans la douche. L'eau coulant sur ma tête, je posais mes deux mains autour du pommeau de douche accroché au mur.

Mes yeux fixaient le carrelage bleu foncé du mur. J'étais une idiote finie. Aleksandr était transparent avec moi et moi, j'étais là à agir comme si tout était de sa faute.

Je ne voulais pas agir de cette manière, ce... Ce n'était pas moi. Je ne me reconnaissais plus. Je sortais de mes pensées quand Aleksandr toqua à la porte coulissante et floutée de la douche.

« Tout va bien ? »

Je posais une main sur ma bouche, malgré mon attitude il persiste à faire le premier pas. Je m'engouffre dans des tourments qui n'ont pas lieu d'être.

Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

J'ouvris la porte coulissante en trombe, qu'importe si je suis nue, je le voulais dans mes bras. Trempée, je le serrais aussi fort que je pouvais. Il me serra lui aussi et posa ses mains sur mon dos mouillé.

Il me poussa délicatement contre le carrelage bleu de la douche. Le pommeau toujours allumé, l'eau coulait le long de nos deux visages respectifs.

Il m'embrassait fougueusement, qu'importe si ma respiration vacillait, je ne voulais que lui. Il me souleva pour me porter jusqu'au lit, prenant soin d'éteindre l'eau. Pensons à l'environnement avant le désir...

***

J'ai calé une petite conscience énergétique par ici