Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 7 :

Quand mes parents étaient revenus, le stress redescendu avec. Et le fait de dîner avec mes parents et de bien m'amuser, j'avais complétement oublié ce rencard pendant une bonne partie de la soirée.

Dépassé 0h00, mes parents étaient partis se coucher, je remontais donc dans ma chambre, assise sur mon lit, je me questionnais sur ce que je pourrais faire.

Puis, je fixai le livre de Michelet sur le coin de mon bureau. Je tendis le bras sans sortir de mon lit, manquant de tomber.

Le livre avait une couverture toute rouge et dorée. Mais le nom de Michelet n'y était pas du tout, lorsque j'ouvris le livre, le titre y était écrit « le livre des légendes ».

Je n'ai pas du tout souhaiter acheter ce livre. Plus je le feuilletais, plus je tombais sur des légendes urbaines de quoi faire peur à un enfant de 12 ans pour qu'il cesse ses bêtises.

Il y avait des loups garous, des vampires et même des sorcières. Je refermais le livre. Comment ai-je pu le confondre ? Je pensais d'abord que c'était une idée d'Aleksandr mais à aucun moment je ne l'ai vu échanger le livre.

Je pense définitivement que c'est moi qui me suis trompée. Je suis vraiment bête, j'ai raté une occasion de travailler, pourtant j'avais mes lunettes, je ne comprends définitivement pas.

Je finis par m'endormir, faisant le même rêve qu'hier. Cette fois, il me semblait plus réel et plus dangereux. Je courrais dans les couloirs interminables du manoir, ils étaient sans fins.

Lorsque je me retournais, une ombre me suivait, de loin mais elle était présente. Je criais à l'aide quand je sentis une main faire pression contre mon bras, me ramenant dans sa direction.

Nous ne faisions plus de bruit, j'étais collée à mon sauveur ou ma sauveuse. L'ombre passait dans le couloir sans nous voir.

Quand je me retournais pour la voir et remercier cette personne, son visage était ombragé et je ne vis que ces yeux gris éclatant, on aurait dit des diamants. Mon rêve se terminait là.

Contrairement au premier, je n'étais pas en sueur et morte de peur à mon réveil. Je me sentais paisible et protéger.

Des sensations vraiment agréables me parcouraient aujourd'hui. Mon quotidien s'installait peu à peu, ma gaufre, ma course cette fois je passais dans un autre endroit et enfin ma maison.

Je me préparais tranquillement pour ce soir, masque, soin pour les cheveux, anticernes, tout ce qu'il me fallait pour paraître plus fraîche.

Lorsqu'il était 18h, je regardais par ma fenêtre constamment. Pendant quelques minutes, je pensais qu'il n'allait pas venir, que je m'étais préparée pour rien.

Quand je vis une voiture se garer juste devant ma fenêtre, prise d'un sourire jusqu'à mes oreilles, je m'empressais de descendre.

***

Une robe noir bustier avec des baskets en toile c'est moche. Crime contre la mode partie 2.