Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 4 :

Ma mère me caressa le bras doucement. Une fois ma gaufre engloutie, je remonte pour enfiler une tenue de sport. J'avais pris le soin de prendre des écouteurs et de rejouer mes musiques préférées à l'infinie dans une playlist.

Je courais encore et encore sans me soucier des routes que je prenais. Je m'arrêtais aussitôt quand ma musique faisait encore des siennes. Elle s'était soudainement stoppée ou plutôt elle avait changé d'elle-même.

Elle virait automatiquement sur la musique que j'écoutais ce jour-là, lorsque j'étais arrivée à la pompe à essence.

La musique ne voulant pas s'arrêter, je relevais instinctivement la tête en direction des bois à ma droite, ayant la vague impression de me sentir observer.

La musique dans mes oreilles, je scrutais les bois à la recherche d'une personne. Je redoutais ce que je pouvais potentiellement voir.

Ma vue me jouant des tours quand j'aperçus quelqu'un au loin, n'ayant pas pris mes lunettes de soleil qui faisaient office de lunette de vue aussi, je ne voyais rien, juste une tâche noire, son visage étant flouté.

Cette même silhouette se dirigeait vers moi, dans la précipitation mon doigt appuya sur la chanson suivante et ce geste avait marché.

Je réalisais automatiquement que je devais bouger, je courus aussi vite que je pouvais jusqu'à chez moi. C'est comme si la chanson m'avait hypnotisée.

Plus les choses étranges se passaient plus je commençais à avoir peur. Il y a des signes qui ne trompent pas, il y avait quelqu'un dans les bois.

Je tentais de rationaliser l'évènement, c'était peut-être une personne qui voulait sortir des bois et que je ne m'étais pas aperçue qu'il marchait depuis le début dans ma direction vu que je n'avais pas mes lunettes.

Une fois changée, je prends ma voiture en direction du centre-ville pour aller récupérer mes livres. Il ne fallait pas que je reste coincer dans ma chambre à cogiter sur ce qui s'était passé.

Si ça se trouve c'était simplement mon imagination et je décidais de ne rien dire à mes parents, les connaissant ils auraient annulé leurs vacances. Je ne voulais pas leur faire ça sur une petite supposition.

Une fois la voiture garée sur le bas-côté de la route principale du centre-ville, j'avais une vue plongeante sur la place juste devant l'hôtel de ville. Je remis mes lunettes de soleil et pris mon sac en direction de la librairie juste trois rues à côté.

Une fois dans la librairie, je vais directement dans les rayons d'Histoire. Je cherche l'époque moderne française écrit par un certains Michelet. Il est au programme de ma première année universitaire.

Je lisais attentivement les cotes de chaque livre tentant désespérément de trouver ce fichu Michelet.

Quand en l'ayant enfin trouver et sans complètement regarder autour de moi, je bouscule quelqu'un. Son odeur me semble familière et lorsque je vois cette personne de dos, je la reconnais immédiatement.

L'homme de la station-service.

***

Il était temps qu'il se pointe !