Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 38 :

Le lendemain je me réveillais très tôt. Malheureusement je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, les cauchemars reprenaient de plus belles. Et cette fois, ils étaient bien plus virulents.

Aleksandr m'avait dit que j'avais crié et tenté de me débattre. Selon lui, l'emprise d'Alekseï sur moi était bien plus forte qu'il ne pensait.

Aleksandr était d'autant plus pressé d'arriver en Bulgarie. Ce satané roi des vampires était beaucoup trop proche de nous, Aleksandr me disait qu'il pouvait me sentir à des kilomètres.

Cela me faisait froid dans le dos. Je voulais me débarrasser de ce marquage, tenter d'aider Aleksandr du mieux que je pouvais.

J'enfilais mes affaires d'hier dans mon sac, Aleksandr à côté de moi quand une personne défonça la porte d'entrée de notre chambre d'hôtel, suivirent d'une dizaine d'hommes, tous vêtus de noir et de lunette de soleil.

Trois hommes prenaient en otage Aleksandr qui tentait de se débattre. J'attrapais le bras de l'un deux en criant le nom de mon amour. Ce dernier me donna un énorme coup qui me propulsa contre le mur situé à l'entrée de la chambre.

Je sentis une violente douleur à la tête, j'étais sonnée par ce coup mais surtout je compris que ce n'était pas de simples humains. Une onzième personne fit son apparition dans la pièce, à son allure et ses cheveux longs attachés dans le dos, je conclus aussitôt que c'était l'homme présent dans mes rêves : Alekseï.

Aleksandr criait mon nom, un quatrième homme venait aider les trois autres pour le contenir. Alekseï se mit à genoux et frôla mon menton de ses deux doigts l'index et le majeur. Un cinquième homme venait s'ajouter pour retenir Aleksandr.

« NE LA TOUCHE PAS ! »

Un homme me releva, Alekseï ressortit de la pièce, j'allais suivre le mouvement. Non, non je refuse catégoriquement de partir. Je criais le nom d'Aleksandr, tentant de lutter contre la force inhumaine de l'homme qui me retenait.

J'essayais de me débattre tant bien que mal malgré ma tête engourdie. Je tendais ma main en direction d'Aleksandr, il fit de même avec beaucoup de mal vu le nombre d'hommes qui le retenait. 

Nous étions à deux doigts de toucher nos doigts quand je sentis ma vision se brouiller. L'homme, qui me retenait, m'avait plantée une aiguille dans le cou, un liquide faisant office de somnifères sans doute...

Je sombrais... Les derniers mots que j'entendis provenaient de la voix d'Aleksandr, qui appelait mon nom sans cesse.

***

Il a tout cassé...