Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 57 :

Ses yeux s'adoucirent et descendaient jusqu'à mes lèvres. Sa tête se pencha alors de plus en plus pour aller les rejoindre. Il m'embrassa, son baiser était doux et délicat.

J'avais l'impression qu'il prenait toutes les précautions possibles et imaginables avec moi et que s'il utilisait toute sa force, il me briserait.

Non pas que je déteste sa douce façon de me traiter, je voulais qu'il soit plus entreprenant avec moi. Je quittais ses lèvres pour le lui faire remarquer.

« Tu peux te relâcher avec moi... Alekseï. »

A la fin de ma phrase, j'avais l'impression que ses yeux verts brillaient. Il enroula sa langue autour de la mienne, je reposais mes mains sur la table tandis que les siennes se posaient derrière mon dos et sur ma cuisse.

Nos baisers devenaient de plus en plus rapide, nos souffles de plus en plus forts. Il quitta mes lèvres pour me couvrir de baisers de la joue jusqu'au cou.

Retirant au passage ma ceinture, il fit de même et facilement avec mon col roulé continuant ses baisers. Mon souffle lourd bombait et creusait ma poitrine. Il caressa de ses mains mon soutien-gorge en dentelle noire.

Ses yeux ne me lâchaient pas du regard tout en effectuant ses caresses. Les miens se plissèrent, sentir son regard sur moi tout en ressentant ses caresses, c'était trop intense.

Il retira la dentelle recouvrant mes seins, une de ses mains en pressait un et je gémis en sentant sa langue sur l'autre. Il exerçait une petite pression qui me forçait à me cambrer de plus en plus. Je poussais ma tête plus en arrière tout en gémissant de plus en plus fort.

Il recouvrit délicatement le bout de tissu en dentelle sur ma poitrine. Je croyais que nous nous dirigions sur le lit mais en moins de deux, je me retrouvais à califourchon sur Alekseï à côté de la cheminée allumée.

Le canapé était confortable, même s'il n'y avait que mes genoux dessus. Ses mains d'abord sur mes cuisses remontèrent jusqu'à mon bassin.

Je retirais son col roulé à lui aussi, l'une de mes mains était sur son torse, l'autre dans ses longs cheveux. Je l'embrassais aussi passionnément que je pouvais. J'effectuais de longs va-et-vient entre son bassin et le mien.

Malgré les vêtements qui nous séparaient, je sentais son entre-jambe grossir petit à petit. A mesure que j'effectuais ses mouvements, son visage se crispait, il fronçait les sourcils.

On se retrouva rapidement sur le lit, curieusement, je me sentais bien quand Alekseï utilisait cette surprenante vitesse. Il retira très vite mon pantalon ainsi que ma culotte en dentelle noire allant de pair avec mon soutien-gorge.

Je sentis sa langue me pénétrer.

« Ah... »

Je gémis si fortement et de façon incontrôlable que je couvrais ma bouche. C'était si bon et agréable mais la sensation que j'avais avec Alekseï me paraissait si différente.

Je n'avais pas ce courant si chaud dans mon bas-ventre, pas de courant électrique, pas de pique de chaleur, simplement une sensation agréable. Lorsque je réalisais que les toucher d'Aleksandr ne reviendraient plus, une sensation de dégout me parcourrait.

« Alekseï ! Stop... »

Ses yeux me regardaient, je n'osais pas le regarder, notre moment était si intime et pourtant j'ai pensé à quelqu'un d'autres. J'avais une nouvelle fois honte de moi. Il prit le soin de remettre ma culotte. Il me recouvrait d'un plaid et me serra fort contre ses bras.

« Je suis désolé, je t'ai forcé la main.

-Non... C'est moi qui m'excuse, je pensais que je pouvais aller plus loin mais non... »

***

Va pas plus vite que la musique, non mais