Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 72 :

« Tu m'as forcée à t'épouser parce que tu as menacé ma famille mais maintenant j'ai compris ce que le destin me réserve, si je dois partir, tu tomberas avec moi.

-Ah... Henriette, nous aurions pu engendrer la plus puissante des familles, les Orlov et les Dimitrescu. Nous pourrions conquérir le monde et domestiquer tous ces humains.

-Laisse les humains en dehors de tout ça.

-Oh je vois, tu t'es entichée de ta poche de sang... C'est regrettable, si seulement j'avais pu te dénicher avant ce sale humain. Heureusement j'ai envoyé mon fils à sa recherche tu ne tarderas pas à voir son corps rampé ici.

-Pour cela il faudrait que le conseil des nobles l'y autorise or si tu meurs je ne pense pas qu'ils le laisseront gambader si aisément.

Son pouvoir se déclenchait dans toute la pièce, aussi resplendissant soit-il, aveuglant le roi des vampires. Je vis alors Alekseï s'interposer entre son grand-père et Henriette.

-Grand-père, laissez-moi la tuer !

-Non mon petit-fils, cette tâche m'incombe, tu diras à ton père que ma femme et moi étions très heureux de pouvoir engendré un fils. »

Henriette déversa tout son pourvoir sur le grand-père d'Alekseï. La lumière était terne, il essayait de la contrer mais il ne faisait que de reculer.
Henriette commençait à disparaître littéralement, sa peau tombait en poussière. Soudain je l'entendais prononcer quelques mots.

« Surtout, ne fais pas la même erreur que moi, ne te sacrifie pas. Dit-elle en tournant la tête pour me regarder. »

Surprise, je reculais de quelques pas et elle assainie d'un coup fatal le roi des vampires. Alekseï cria tout en essayant de s'en approcher mais dans une violente explosion, il fut propulsé contre le mur.
L'explosion était beaucoup trop lumineuse, je couvrais mes yeux avec mes bras. Quand je rouvrais les yeux, Henriette avait disparu seulement une trace blanche où elle se trouvait était visible sur le planché.

Le corps du roi des vampires était carbonisé, il ne restait que des cendres qui disparaissaient au fur et à mesure. Alekseï se précipita sur le corps de son défunt grand-père, des larmes coulaient le long de ses joues.

D'un coup, il releva la tête vers moi, ses yeux étaient mi-noirs et mi-rouges. Il ne pleurait plus et continua sa trajectoire vers moi.

Je reculais, j'allais m'enfuir quand j'entendis la voix d'Aleksandr dans ma tête. Mon corps devenait de plus en plus transparent.
J'ouvris les yeux, j'étais à nouveau dans cette pièce circulaire, Aleksandr me fixait du regard dans ses bras.

***

Heureusement qu'Aleksandr arrive toujours au bon moment