Don't Dream Without Me[TERMINÉE]

Partie 69 :

Il prit un bout de bois dans l'amas de débris autour de la dalle, enfila un torchon et l'alluma avec un briquet dans sa poche. Aleksandr me tendait la main et nous y pénétrons.

Il faisait nuit noire, si Aleksandr n'avait pas allumé une torche nous n'aurions rien vu. Le couloir était long et froid, cela faisait des siècles qu'aucune personne vivante n'avait pénétré les lieux. Une personne vivante, du moins quelqu'un qui pouvait bouger ses membres.

Le couloir débouchait sur un grillage rouillé munie d'une porte, Aleksandr allait la briser de sa force mais je l'en empêchais.

« Pourquoi tout détruire quand on peut y rentrer en douceur ? Lui demandais-je un peu sur le ton de la dérision. »

Je posais à nouveau ma main sur le grillage qui s'ouvrit comme par magie. Une fois dans ce qui semblait être une grande salle, des lumières s'allumaient automatiquement éclairant l'immense pièce.

Nous étions sur un premier étage qui donnait une vue plongeante sur un rez-de-chaussée remplit d'étagères avec des livres.

A notre étage, contre le mur, des portraits de chaque membre de la famille y siégeaient.
Le temps n'avait pas du tout impacté leur qualité, au contraire c'est comme s'ils embellissaient maintenant que deux visiteurs étaient ici.
Au-dessus de nous se trouvait encore des livres à perte de vue.

« Cela va nous prendre des mois...

-J'ai comme la vague impression que personne ne peut franchir cette crypte à part toi Ayame.

Je me retournais, Aleksandr était devant l'entrée du grillage, un mur invisible semblait l'empêcher de venir. J'allais poser ma main sur ce mur invisible quand Aleksandr m'en interdit.

-Je pense qu'il vaut mieux qu'il n'y ait que toi ici, si Alekseï ou quelque d'autres venaient à arriver, tu pourras te réfugier ici.

-Pour qu'il voit la crypte et décide de la détruire ? Très peu pour moi, on va lire ensemble un maximum d'informations et déguerpir d'ici ni vu, ni connu.

Je posais ma main sur ce mur invisible, il finit par céder mais je fus propulser dans le vide en direction du rez-de-chaussée.
Il m'était impossible de me réceptionner ou de faire quoique ce soit. Fort heureusement, Aleksandr avait pu me rattraper en bas.

« Un moyen comme un autre de descendre rapidement n'est-ce pas ? »

J'esquissais un petit rire. Nous étions encerclés de livres mais j'avais la ferme conviction que notre réponse se trouverait ici.

***

Rapprochez-vous bien plus les enfants, Alekseï n'est plus là... Pour l'instant