Partie 71 :

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Dessus se trouvait quelque chose, elle était éclairée. Quand j'étais enfin à la hauteur du pupitre, j'aperçus un livre mais la lumière était trop puissante pour apercevoir des lettres ou même du texte.

Je posais mon index sur l'une des pages pour la tourner. D'un coup, je fus paralysée et m'effondrais par terre.

J'avais l'impression d'être morte mais je rêvais, du moins je crois. J'étais dans un couloir que je ne connaissais pas.
Soudain, une personne apparue devant moi et me traversait aisément, suis-je devenue un fantôme ?

Elle marchait très vite comme si elle était pressée, regardant sans cesse derrière elle, non elle était suivie.

Je ne perdis pas plus de temps et je suivais cette personne. Elle entra dans une pièce, devant elle se trouvait un homme au milieu on aurait dit qu'il était perdu. Ses vêtements étaient ternes et déchirés, un villageois sans doute. Il tenait un bébé dans les mains.

La femme avait des solides boucles noires à ses cheveux, sa robe digne d'une femme du XVIe siècle était brodée de bijoux rouges.

Lorsque je me tournais pour voir son visage, sa peau était blanche, ses yeux étaient rouge sang faisant ressortir son fard à paupière noir. Elle paraissait si sévère mais à la vue de cet homme, son air renfrogné changea pour s'adoucir.

« Henriette, mon amour...

Ils s'enlacèrent puis s'embrassèrent. Je ne croyais pas ce que je venais d'entendre, je suis venue au XVIe siècle ? Mais comment cela est possible ?
Et celle que je voyais devant moi, c'était Henriette, la dernière des Dimitrescu a possédé le pouvoir que je détiens maintenant.

-Ne perdons pas de temps Ivan, prends l'enfant et pars loin d'ici et ne reviens jamais tu m'entends ?

-Et toi ? Je ne vais pas te laisser seule ici avec lui, il va te tuer...

-Je ferai tout pour protéger notre famille, je ferai tout pour protéger notre petite Mila. Jure-moi que tu l'élèveras bien, donne-lui tout l'amour que je ne pourrais pas lui donner...

-Je te le promets mon amour... »

Ils s'embrassèrent une ultime foi. Ivan partit dans une direction opposée à celle d'Henriette. Je décidais de suivre Henriette. Elle marchait doucement, ses mains devenaient progressivement lumineuse, les barrettes de ses cheveux tombaient les unes après les autres.

Ses cheveux bouclés à présent totalement détachés, la lumière jaillissait sur tout son corps.

Le couloir l'amenait jusqu'à une porte qui virevolta à son contact, j'allais me la prendre en pleine face alors par réflexe je mis mes mains sur mon visage mais elle me traversait aisément.

Cette sensation est vraiment très étrange. Nous arrivions devant une grande salle du trône, un homme se trouvait dessus, le poing appuyé sur son visage, il paraissait très ennuyé.

***

C'est Casper le fantôme

Don't Dream Without Me[TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant