Mon caporal [TOME 2]

Episode 3 : Premier incident

Ce matin, je me réveillais avec un énorme sourire aux lèvres. Nous étions enfin dimanche, Livaï était à mes côtés, sa main était posé sur ma hanche nue. Je posai délicatement mes lèvres sur les siennes, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas passé tous les deux une nuit de la sorte.

J'allais ouvrir la bouche pour prononcer les trois fameux mots avant d'entendre des pleurs. Je grognais avant de reposer ma tête sur mon coussin.

- C'est ton tours.

- Tch, je l'ai déjà fait hier.

- Et moi je l'ai fait pendant neuf mois.

- Tu ferais mieux de t'habiller. Dit-il en mettant un calçons

- Hm..

Je partis dans la salle de bain pour enfiler une nuisette. Lorsque j'ouvris a nouveau la porte, j'aperçu Livaï coucher sur le lit avec les deux enfants chacun d'un côté. Céleste s'amusait à taper son père et Farlan tapotait sur les abdos de son père en les regardants étrangement.

- C'est très mignon. Dis-je en m'asseyant sur le lit et de prendre Farlan pour lui donner mon lait. Comment avance le campement ?

- Tch, les nouveaux mioches savent même pas faire du feu.

Je ricanais à ses paroles

- Je ne sais pas non plus faire du feu. Riais-je en lui donnant Farlan pour prendre Céleste qui sauta sur mon sein, la pauvre était affamé.

- C'est fou cette mioche à le même estomac que la campagnarde.

- Oui, et elle me fait mal. Dis-je les dents crispés.

- Oi, la mioche, faut pas tuer ta mère.

- Bababa ba aaaah. Prononça mon fils en tapotant les joues de son père.

- J'ai hâte que les mioches parlent.

- Moi aussi ! M'exclamais-je. Mais j'aimerais qu'ils ne grandissent jamais.

- Et moi tout le contraire, le mioche vient de se chier dessus.

- Et Céleste aussi.

Lorsqu'il fallut changer les enfants, je vis que Livaï était très appliqué à la tâche du nettoyage de fesse. Il m'avait même demander de ne pas changer Céleste. J'aurais presque pu voir mon reflet sur les fesses de mes enfants.

- Un vrai professionnel. Me moquais-je

- Tch, au moins ils seront propres. C'est pas le cas de tout le monde.

Je rigolais à ses paroles avant de m'installer tranquillement sur le canapé.

- Eren, Mikasa, Armin, Conny, Jean et Sacha viennent mangé à la maison ce midi.

- Tch, la campagnarde va manger tout nos stocks

- Alors fait bien a mangé ! M'exclamais-je

- Tch, pourquoi ce serait à moi de cuisiner ?

- Parce que tu m'aimes ? Il haussa un sourcil. Parce que j'ai besoin de me reposer ? Céleste et Farlan m'ont prit toute mon énergie ! Et aussi parce que ça fait plus d'une semaine que tu n'as pas cuisiné !

- Tch

- Moi aussi je t'aime ! Dis-je en mettant Farlan puis Céleste dans son parc

Les deux petits jouaient ensemble et à ma plus grande surprise, Farlan avait l'air d'aller beaucoup mieux. Je rejoignis Livaï qui cuisinait et mis mes bras autour de sa taille puis posai délicatement mes lèvres sur son coup.

- Oi, qu'est-ce que tu fais ?

- Un câlin ?

- Tch

- Je viens de penser que les mini Ackerwis ont prit leur petit déjeuné mais pas nous. Dis-je en me détachant pour préparer du thé.

- Ackerwis ? M'interrogea Livaï

- Les enfants ont nos deux noms, Ackerman et Lewis donc je fais un mixe des deux pour que ce ne soit pas trop long à dire. Dis-je en haussant les épaules.

Livaï roula des yeux avant de reprendre sa tâche avec une grande concentration, tandis que je prenais quelque sucrerie dans le placard. Je posais mes fesses sur le plan de travail et croquait dans mon cookies.

- Tch, tu peux pas manger à table au lieu de salir le sol ? S'agaça-t-il

- Sans façon merci. Répondis-je avec un sourire narquois. Et puis de toute manière j'ai un homme de ménage à la maison. Le provoquais-je.

Et à peine puis-je prendre une seconde bouché que le cookie finissait par terre et que ses mains entouraient mes deux poignets.

- Oi, c'est quoi le problème ?

- Je veux juste m'amuser un peu ! Tu ne vas pas me reprocher ça ? Non ?

- Tch, t'as de la chance que les mioches sont là.

- Ah oui ? Et tu aurais fait quoi s'ils n'étaient pas là ?

- Je t'aurais montré c'que l'homme de ménage s'est faire et je t'aurais appris le respect.