Episode 13 : Réunion absurde

334 13 0
                                    

- Voyons vous êtes complètement folle ! Rendre les accès aux soins gratuit au peuple est une chose irréalisable ! S'exclama pour la centième fois un haut placé.

Eric Delacour, un riche de première classe, il doit avoir un des comptes en banque les plus gros des murs. Comme toute les personnes assisent autours de cette table et pourtant financer les soins du peuple était pour eux chose impossible, alors que leur PIB leur permettait largement de vivre une centaine de vie. C'était ridicule. Si moi je pouvais vivre avec un petit salaire, pourquoi ne pouvait-il pas le faire ? Faire partie de la classe moyenne.

- Je ne suis pas folle Eric ! C'est tout à fait possible, il faudrait juste lever les fonds nécessaires ! Ce n'est pas si compliqué. Dis-je pour la centième fois de la journée.

- Mais bien sûr...

- Vous trouvez les fonds pour achetés des tapis et des rideaux hors de prix mais pour financer des hôpitaux. Il n'y a plus personne. Grognais-je en m'adossant à ma chaise les bras croisé comme une enfant.

- Je vous trouves bien insolente

- Je vous trouve bien idiot

- Arya ! Me sermonna Daris. Au lieu d'insulter cet homme comme une enfant, dites nous comment souhaites-tu faire ceci.

- Ma première solution était que les hommes présents dans cette pièce, paie enfin des impôts où finance ce projet avec leur milliard d'argents. Mais nous pouvons nous rabattre sur une autre solution, prélevé deux ou trois pièces des impôts pour financer ce projet et je suis sur que nos amis ici présent seront ravis de payer des impôts. N'est-ce pas ?

- Personne n'aura jamais le financement nécessaire pour une tel chose.

- Par pitié, je paie mes impôts depuis que j'ai l'âge de vivre seule. J'ai eduqué trois enfant quand j'étais plus jeune et maintenant j'en ai deux autres et j'ai toujours pu le payer. Alors ne me dites pas le contraire, et ce n'est pas comme si vous aviez la capacité de créer l'argent, alors par pitié, ne me dites pas que vous n'avez pas le financement nécessaire. S'il manque de l'argent alors faites en !

- Vous ne semblez pas comprendre

- Oh que si.

- Arya cette réunion est absurde, m'annonça mon Daris.

- Je ne trouve pas. Répliqua Historia à ma place. Arya à raison, nous allons mettre cela en place. Notre peuple est dans le besoin.

- Sous votre respect majesté, je

- Non. Cette réunion est terminé, merci bien. Que vous le vouliez où non, vous payerez des impôts tout comme moi. Répondit-elle sévèrement.

Je savais que j'avais gagner la bataille mais pas la guerre, je ne pouvais pas renier que l'aide d'Historia m'était plus que précieuse. Je la remerciai rapidement une fois que tout le monde repartit à ses occupations de château.

- C'est normal, c'est une cause très noble et je sais que je ne pourrais que te soutenir. Tu as fait tellement pour moi et les habitants des murs.

- C'est mon devoir, d'ailleurs en parlant de devoir... J'aimerais mettre en avant les femmes dans le monde du travail et des affaires.

- Vraiment ?

- Il y a un moment où Mary, une amie m'avait parler d'une femme qui jugeait dans le tribunal. C'est une chose impossible, alors j'aimerais que les femmes aient d'autre voie possible. Si j'ai été la première femme à avoir une influence sur le gouvernement, les autres le peuvent aussi. Une femme juge ou bien une femme menuisier ! Ce serait incroyable.

- On devrait sans doute développer des endroits ou garder les enfants dans ce cas.

- Aussi... Mais malheureusement, j'ai bien peur que tout ça nous prenne des siècles et que nous ne soyons plus présente pour voir comment le monde à évoluer

- Mais nous pouvons déjà commencé maintenant ! Je suis sure et certaine que Mikasa, Sacha et Hansi adoreraient se joindre au projet.

- Oui, mais pour l'instant Historia. Même si mon projet à l'air incroyable, nous avons une guerre qui ne va pas tarder à être enclenché, et si nous ne calmons pas ça tout de suite. J'ai bien peur que nos problèmes d'égalité, d'impôt ou voir même de riche, ne sois que le dernier de nos soucis.

- Tu as vu quelque chose ?

- Non, mais je sens que le paradis va très vite s'arrêter, tout est trop parfait. Et depuis le temps, j'ai appris à me méfier du lac qui dort.

Prochain épisode : Pique nique

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant