Episode 43 : Historia

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Fin du chapitre totalement modifié ! ( à partir de la grande ligne )

Nous avions passé quelques jours à Maria et nous étions rentré, les enfants étaient à la crèche et moi j'avais repris le travail. Alec c'était installé dans mon bureau pour prendre le repas de midi.

- Ary ?

- Ouai ?

- Livaï et les autres rentres dans deux jours, et comme par hasard, la semaine d'après, il y a le meilleur évènement de l'année à Maria

- Tu veux dire... ?

- C'est exactement ça, les lanternes vont volés dans les airs.

- Tu m'autorises à venir avec quelqu'un d'autre que toi ? Demandais-je en haussant un sourcil

- Pas exactement, mais on va dire oui. Tu m'as dit il y a bien longtemps qu'un jour tu emmènerais ton mari là-bas si tu survivais et tu as survécu.

- Et toi ? Tu vas emmener qui ?

- Probablement ma nièce qui est follement amoureuse de moi. Ria-t-il avant de dire avec un drôle de sourire. Comme si j'attirais étrangement toute les Lewis-Ackerman

- Meme Mikasa avait eu un coup de coeur pour toi. Grimaçais-je. Et je connais un Ackerman qui ne va pas apprécier que tu touches à sa fille.

- C'est clair, si tu savais le nombre de fois qu'il m'avait frappé dans les bas-fonds. Farlan me sauvait toujours la mise. Dit-il soudainement nostalgique

- Comment ils étaient ? Demandais-je en m'asseyant sur le canapé de mon bureau

- Isabel, c'était une fille très mignonne, elle avait des yeux vert et des cheveux brun-roux toujours attaché en deux petites couettes vers le bas. C'était probablement la plus immature du groupe, toujours souriante et qui adore faire des blagues. Un peu comme Hansi tient. C'est peut-être pour ça que Livaï et elle on accroché si vite. Elle adorait l'équipement tridimensionnel, c'est Livaï qui lui avait appris à voler dans les airs comme un oiseau. Elle était très généreuse.

J'esquissais un léger sourire en me faisant l'image de la jeune femme qu'elle était tous en laissant Alec me raconter des anecdotes. Apparemment, Livaï plus jeune, volait aux riches pour donner aux pauvres, il était tout droit sortit d'un compte de fée.

- Quant à Farlan, il avait des yeux bleus et des cheveux châtains clair, presque blond. Comme ton fils. Contrairement à Isa, c'était quelqu'un de très sérieux, mais il savait rire quand il le fallait. C'était le grand sage du groupe, il avait un esprit très annaliste. Et c'était bien une des seules personnes qui pouvait contredire ton mari. Il était aussi extrêmement généreux, c'est lui qui m'a donner plus d'argent pour que je puisse me faire soigner. comme lorsqu'il donna plus d'argent à Yan, pour qu'il puisse réussir à soigner mon problème d'arthrite. Ce gars à quand même été le chef d'un gang ! S'exclama-t-il

- Donc mon fils à le nom d'un chef de gang ? Demandais-je l'air rieur tandis qu'Alec roula des yeux

- Ton fils à le prénom d'une personne très courageuse, intelligente et très gentille.

- Je sais... Je sais...

- Général Arya ! S'écria Walter en entrant dans mon bureau tel une furie.

Ce petit avait de la chance que je n'étais absolument pas cardiaque.

- Oui ?

- La reine veut vous parlez de toute urgence !

- Pour qu'elle raison ?

Walter se mit à rougir très fortement et à se tortiller sur lui même sous le regard rieur d'Alec qui passa son bras autour des épaules du jeune homme en le narguant.

- Elle te plaît la reine hein ?

- Quoi ?! Hein ?! Non, non pas du tout ! S'exclama-t-il

- C'est ça, on te crois. Walter

- Alec... Bon, pourquoi elle veut me voir ?

- Elle a dit que c'était quelques choses pour les filles.

C'était juste pour ça, qu'il se mettait dans de tel état ? Etrange...

- Elle vous attends dans la chambre qui lui est réservé à Mitras.

- D'accord, bon, dans ce cas, Alec, retourne au bataillon, t'as un groupe à diriger et toi Walter, termine l'affaire Suzanne Valence

- Bien

- Si tu veux des conseils sur la gente féminine mon grand, viens voir tonton Alec ! S'exclama mon meilleur ami

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Je roulais des yeux avant d'intimer à Walter de ne pas écouter un stricte mot de ce que mon ami dirait et me dirigeais vers la fameuse chambre ou j'aperçu Historia dans un état pitoyable.

- Ouhh, toi ça ne va pas du tout. Dis-je en me dirigeant vers la table de thé en préparant de tasse. Qu'est-ce qu'il se passe ma grande ?

- Je ne me sens pas très bien en se moment.

- Pourquoi tu n'as pas appelé un médecin, ils sont très performant ici.

- Parce que ce n'est pas une douleur physique mais mentale. J'ai tellement de chose à faire, je suis tellement préoccupé en ce moment et je me sens seule...

Je lui donnais son thé et retirais mes chaussures avant de m'installer en tailleurs sur le lit.

- Raconte-moi, dit moi ce qui ne vas pas. Je suis là pour t'écouté.

- Je... J'ai l'impression de porter le poids du monde sur mes épaules et de ne pas avoir le droit d'être heureuse. Depuis qu'ils sont partis, j'angoisse, je ne sais pas si je vais devoir sacrifier ma vie, sacrifier tout ce que j'ai pour sauvé mon peuple. J'en suis malade... Je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. C'est si dur...

- Je comprends, on fait notre maximum Historia pour que tous ce passe bien et que tu n'es pas à devoir enfanté involontairement pour sauver les gens de ses murs. Dis-je en lui prenant les mains.

- Merci encore pour ton soutien, Eren et toi avez été les seuls à être contre cette idée.

- Je suis maman et ce n'est pas facile tous les jours, alors imagine si tu dois les élevés pour qu'il te mange après. Ce n'est pas très cool. Dis-je avec un léger sourire. Je n'ai aucun doute sur le fait que tu aimeras tes enfants mais avoir des pouvoirs titanesques, ça change les gens, qu'on le veuille ou non.

Elle hocha la tête et je restais silencieuse durant de longues minutes, pour réfléchir. Il était inconcevable pour moi qu'Historia tombe enceinte, surtout si c'est involontaire. Et encore moins si le père était un homme qu'elle n'aimait pas, j'avais conscience qu'elle aimait beaucoup Walter et que c'était réciproque. Il fallait que jeunesse se fasse, mais pas de cette manière.

- Je suis totalement perdue, craqua-t-elle en larme tandis que je la pris dans mes bras

- Je sais, je sais. Dis-je en lui frottant le dos. Tout va bien se passer d'accord ?

- Hm. Renifla-t-elle

- Tu n'es pas seule, on est tous derrière toi, moi, Livaï, Eren, Mikasa, Sacha, Armin, Jean, Conny et tout les autres. On sera toujours là pour toi, reine ou pas.

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Prochain épisode : Le retour

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant