Mon caporal [TOME 2]

Episode 26 : Arrangement

Je n'avais aucune idée de combien de temps j'avais passé hors des murs, ni de ma position, actuelle. Mais j'étais certaine, que là où j'étais, je ne pourrais blesser personne. Je m'installais au niveau des ruisseaux, et bu un peu d'eaux, j'étais épuisé, je n'avais pas dormis depuis des jours. J'étais persuadé que Livaï avait mit des soldats à ma recherche, mais il ne fallait pas qui me retrouve, pas tant que j'avais retrouvé le contrôle, où un moyen de me débarrassé de ces satanés pouvoirs titanesque.

Au début, j'avais songé à partir sur Mahr pour retrouvé Sieg Jäger pour qu'il m'aide. Mais j'avais changé d'avis, quelque chose m'avait attiré dans la forêt aux arbres géant sans savoir pourquoi. Alors j'étais ici, près de ce lac en attendant un seul signe de la part d'Ymir ou même de ce Dieu dont Onykonpo m'a parler tant de fois pour qu'ils me sauvent. Je poussais un cris de désespoir avant de m'appuyer contre un arbre.

- Alors la rumeur est vrai, la générale aurait totalement perdue pied. Impressionnant. Me dit Jelena en s'installant sur une pierre tandis que je serrais les dents.

- Qu'est-ce que tu fou ici ?

- Disons que... J'ai eu une intuition et j'avais besoin de la vérifié. Sieg m'avait dit que ça arriverait, que tu perdrais le contrôle de toi-même. C'est marrant.

- Qu'est-ce que cet enfoiré ta dit ?

- Fais attention, tu commences à parler comme ton mari. Oups, ex-mari.

- Parle.

- Il m'a dit que lorsque de tel expérience avait été faites sur les Ackerman, certaines personnes avaient eu des réactions semblables à la tienne. Ils devenaient incontrôlables, surtout lorsque leurs sentiments étaient en désaccord. Etrange, n'est-ce pas ?

- Continue

- Et il se trouvait que lorsque les pertes de contrôle arrivaient, il y a deux possibilité. Ai-je oublier de mentionner que l'une n'arrivait qu'aux femmes ?

- Ou tu veux en venir

- Attend, attend. Elles devenaient incontrôlable lorsqu'elles subissaient de la souffrance physique et mentale

- Je n'ai subies aucune souffrance physique et mentale.

- Grisha ne t'as jamais maltraiter ?

- C'était pour la science. C'étais pour la science. Répétais-je pour tenter de me convaincre

- Tu as retrouvé tout tes souvenirs, tout tes souvenirs douloureux, je ne me trompe pas ? Alors Arya, tu as de la souffrance mentale, beaucoup de souffrance mentale. Parce que tu caches d'énorme secret, n'est-ce pas ?

- Non.

- Quelque chose me dit que tu as eu un passif particulier avec un homme, ton oncle, Grisha ou peut-être ton père. Je grimaçais à l'entente de se nom. Ton père... C'est ça, généralement c'est toujours les pères, le mien n'était pas incroyable non plus.

- Ton père n'a jamais été un saint, je me trompe ? L'alcool, l'argent, je suis sur qu'il a déjà levé la main sur ta mère. Pas la peine de répondre, la réponse se lit sur ton visage. Sur toi aussi ?

Je serrais les dents tout en écoutant ses paroles, pendant que les souvenirs de mon connard de père me revenait en tête. Grisha avait plus été un père pour moi que cet homme qui m'était devenu presque inconnu.

- Au lieu de parler de mon schéma familiale, donne moi la deuxième possibilité.

- Il t'a touché n'est-ce pas ? Demanda-t-elle en me regardant avec ses grands yeux foncés

- Je ne suis pas là, à parler avec toi pour répondre à des questions aussi stupide.

- Répond à ma question... Arya.

- Je ne vois pas pourquoi.

- Parce que sinon tu ne seras pas et je peux t'aider à te contrôler. Alors répond à ma question. Est-ce que ton père t'as déjà touché ? Ou voir plus.

- Oui. Répondis-je le regard fuyant, je la vis se lever avec un énorme sourire et se mettre devant moi.

- Enceinte, elles étaient enceinte. C'est bien connu, les femmes enceintes sont celles qui savent le moins se contrôler.

- Je ne suis pas enceinte, j'ai déjà eu des jumeaux et quand on est enceinte on le sent !

- Tu es sure de tout ça ?

J'eu un moment d'hésitation avant de lui dire que j'était sure. Les derniers rapports que j'avais eu avec Livaï remontait bien à deux mois et avec les jumeaux, les premiers mois je les avais passé malade. Même si je connaissais le déni de grossesse, être enceinte n'était pas pour moi la réponse à ma question.

- Je suis sure qu'au fond de toi tu doutes. Tu as de la chance, j'ai volé quelque chose à l'infirmerie. Me dit-elle en cherchant quelque chose dans sa mallette, un stéthoscope. Nous allons être fixé, allonge-toi.

- Qui me dit que tu ne vas pas en profiter pour me tuer ?

- Rassure toi, je l'aurais déjà fait.

Je m'allongeais au sol et elle plaça l'embout gelée sur mon ventre, elle fit plusieurs allée retour avant de me regarder avec un énorme sourire psychopathe. Je ne pus m'empêcher de jetée quelque étincelle effrayé.

- Alors ? Demandais-je

- Tu ne m'as pas l'air enceinte, bien évidemment il faudrait faire des tests à l'hôpital mais tout m'as l'air bon.

Je me redressais avant de m'assoir sur une pierre.

- Ecoute, je vais te proposer un arrangement. M'annonça Jelena

- J'écoute.

- Je t'aide à te contrôler et je veux discuter avec Eren seul à seul.

- Je...

- Je suis sure qu'il comprendra, non ?

- Cinq minutes, pas plus.

- Va pour cinq minutes ! S'exclama-t-elle. Dans ce cas... Commençons ! Je sens que ça va nous prendre du temps. Soupira-t-elle.

- Juste, trente seconde. Comment... Comment tu savais ? Comment tu savais pour...

- Je le sais parce qu'au fond toi et moi on est pareille, sauf que moi je n'ai pas eu cette chance que quelqu'un me propose d'effacer mes souvenirs.

- Qui t'as dit que j'avais effacé mes souvenirs ?

- J'ai des oreilles partout Arya. On peut commencer maintenant ? Avant que quelqu'un se rende compte de ma disparition.

Même si on se rendait compte de sa disparition, personne, absolument personne ne penserais à venir dans la foret des arbres géants. Le lieu même où l'on avait tenté de mettre la main sur le titan féminin, ce jour là, il y avait eu de nombreuses pertes. Auruo, Dita, Luke, Petra, Gunter... Tous avais été proche de Livaï et moi même. Je me souvenais encore de ma rencontre avec Dita qui avait été persuadé pendant plus de trois ans que j'étais la femme d'Erwin Smith. Ce major a multiple facette.

Et sans savoir pourquoi, depuis que j'avais posé mes pieds dans cette forêt, j'avais l'étrange impression qu'il y allait avoir quelque chose à cet endroit qui serait loin de me plaire.

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Prochain épisode : Un mois