Episode 53 : La guerre

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Le retour fût des plus tendus, entre Sacha qui était entre la vie et la mort et les deux enfants qui avaient parvenu à atteindre le dirigeable malgré la protection étaient restées silencieuses tout le voyage. Tandis que je fixais les yeux vides ses enfants qu'on traitait de tueur de l'autre côté. C'était des enfants, qui étaient venue défendre et venger leurs peuples, leurs amis, leurs frères, leurs soeur. Des dommage collatéraux, c'est ce qu'ils étaient, des putains de dommages collatéraux. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Farlan et Céleste, ça aurait pu être eux.

- Tu m'as l'air bien préoccupé. Avait affirmé Sieg alors que je lui lançais un regard noir

Je ne lui avais pas répondu en préférant le tuer du regard, mais lui et moi avions compris ce qu'il se passait dans ma tête.

La guerre n'était pas la solution et elle ne l'avait jamais été.

On aurait pu discuter... On aurait trouvé un arrangement, on aurait forcément trouver un arrangement.

Dans une guerre, il y avait différents coût. Les coûts monétaires, les coûts matériels et le coût humain.

Plusieurs fois, il m'était arriver de penser à ces pauvres personne qui n'ont absolument rien demandé. A ces enfants, à ces adolescents à qui ont demandait de se battre pour une question de fierté, une question de pouvoir. Alors qu'eux même ne savait pas la nature d'un conflit de plus de cent ans, ils devaient payer les erreurs de leurs ainées.

On leur racontait que leur sacrifice n'était pas vain, que c'était pour la liberté. Mais au fond, qu'est-ce que la liberté ?

Mon père me disait souvent à l'époque que la liberté s'arrêtait à celle où les autres commençaient. Il avait la liberté de me toucher et même si j'étais libre de me défendre... Ma force ne le permettait pas et même aujourd'hui j'aurais été tétanisé face à ça.

La loi du plus fort, dans notre monde les choses fonctionnaient comme ça. Alors pourquoi nous nous battions vraiment alors que nous savions tous que nous étions dans une boucle sans fin.

Je n'avais vu qu'une seule solution toute ma vie. L'extermination humaine, parce que l'être humain était née pour se détruire, alors sans doute fallait-il arrêter de croire... Je n'en avais aucune idée.

L'arrivée se fit sans problème particulier, Sacha avait tout de suite été prise par des médecins compétents tandis qu'on m'avait refusé l'accès à la salle d'opération. Ou du moins Livai me l'avait interdit, je n'étais pas assez stable mentalement pour réfléchir à une quelconque solution.

Les deux enfants avaient été pris en charge par Alec qui était désormais charger de s'occuper de leur cas. Il allait probablement les emprisonner puis réfléchir à ce qu'il allait faire d'eux, sans doute trouver un moyen de les ramenés à leurs parents. Du moins s'il en avait encore...

Alors que Livaï était partit avec Sieg pour l'emmener je ne sais où. J'étais en compagnie d'Eren et Hansi dans un de nos transports spéciaux. Dehors, la fête battait son plein, les journaux avaient annoncé notre victoire aux habitants, dans la rue, il y avait des vagues de joies. Ce genre de moment me rappelait lorsque le mur Maria avait été repris, tous le monde sautaient de joie sans connaitre l'envers du décors. Ce jour-là, beaucoup avait perdu et pourtant ils faisaient la fête sans savoir que seul neuf personnes avaient survécus.

Je ne pouvais m'empêcher de penser aux gens de l'autre côté de la côte, les gens pleuraient les êtres perdus, chez certains la colère et l'envie de se venger émergeait.

Comme il y a cinq ans, nous avions reproduit exactement le même triste schémas et beaucoup en était fier. Au final, on n'apprenait jamais vraiment de ses erreurs.

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant