Mon caporal [TOME 2]

Episode 38 : trois mois

Hello,
Je vous souhaites à toute et à tous une très bonne et belle année 2022, qui je l'espère sera fructueuse, pleine de bonheur et de réussite !

Bonne lecture ;-)

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Trois longs mois étaient passé,

Pour être plus exacte, un an était passé depuis notre rencontre avec les Mahrs, un an où nous avions eu l'occasion d'apprendre de nos erreurs et ou nous avions acquis de nouvelle connaissance. Pour résumé, une année forte en émotion tout comme les cinq dernières.

Mes retrouvailles avec Alec, ma séparation avec Livaï, l'anniversaire des enfants. Tout étais passé à une allure folle, comme si le temps n'avait durée que le temps de quelques semaines, voir quelques petites heures.

Les enfants avaient grandis si vite et avait appris à se passer de moi sans même avoir le temps de m'en rendre compte. Bien évidemment, il me restait les jumeaux qui avait atteint leurs trois ans, mais eux aussi était devenu un peu plus débrouillard. Ils marchaient, ils parlaient, ils allaient à la maternelle

J'étais actuellement installée sur une chaise face à madame Azumabito et tous les membres importants du gouvernement et de l'armée Eldienne. Je tapotais nerveusement du pieds en essayant de lire dans le visage de la vielle femme. Pour répondre à une seule et grande question. Est-ce que la famille Azumabito avait trouvé du soutient à l'extérieur des murs ?

Je fixais cette femme avec sérieux tout en louchant de temps en temps sur la reine qui m'avait l'air tout autant stressé que moi. La seule personne qui semblait ne rien ressentir à ce moment là était Livaï, mais je voyais bien son poing droit près à se serrer à la moindre mauvaise nouvelle.

Madame Azumabito était assise tranquillement à table devant une tasse de thé. Au fur et à mesure que sa tête se levait pour me fixer, son regard devenait étrangement fuyant. Livaï, Hansi et moi nous doutions bien que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Ils n'avaient pas trouvé de soutien en dehors des murs.

J'avais arrêté de l'écouter tout en pensant à ce que nous allions faire maintenant. Nous avions attendu presque une année pour avoir du soutien mais rien ne nous était parvenu. Etions nous maudit à ce point ? Le grand terrassement serait donc obligatoire ?

- Je suis désolé. S'excusa-t-elle

Je regardais la pauvre Historia et ses futurs enfants qui allait devoir faire des choses affreuses pour assurer la sécurité des Eldiens. Un avenir que je ne souhaitais à personne.

Je me levais en soupirant sous le regard des autres personnes présentes.

- Je m'occupe de l'annoncer à Eren et aux membres du bataillons d'exploration. Alec, je te conseille de commencé ton recrutement avant la semaine prochaine.

Nous partîmes sur la route tous légèrement dépité de ne pas avoir avancé dans notre quête en un an. La chaleur d'été se faisait sentir, nous galopions à cheval le long du chemin de fer en voyant de loin de grande silhouette. Lorsque nous arrivâmes enfin au niveau des enfants, je les regardais avec un sourire idiot avant de descendre de mon cheval.

- Quelle chaleur, hein ? Pas trop exténués ? Demanda Hansi

- Ben, on serait mieux au frais, mais vu qu'il faut veiller sur l'autre ahuri... Râla Jean ce qui me fit esquisser un sourire

- Vous m'énervez tous, à pousser comme des asperges ! S'exclama Livaï

Il est vrai que Livaï était affreusement petit à côté des enfants, mais je n'allais pas me risquer à me moquer de lui. Je tenais à la vie, même si je priais souvent intérieurement pour que les enfants n'hérite pas de sa taille plus tard mais plutôt des gènes de ma famille.

- Qu'est-ce qui vous amène ? Demanda Eren

- Nous venons de recevoir une réponse des Azumabito. Annonçais-je

- Alors ?

- C'est raté. Répondit Hansi

- Nous n'avons aucun soutien, par delà les murs. Soufflais-je. Mais je dois vous avouer que j'ai des doutes sur eux, même s'ils sont de ta famille Mikasa, ils n'ont jamais eu l'intention de nous aider de cette manière. J'en suis persuadé.

- Donc c'est clair. Ce qu'ils veulent, c'est l'exclusivité des ressources naturelle de notre îles. Il existe bien des groupes qui militent pour les droits des Eldiens... Mais ce sont de tels ramassis d'huluberlus que personne ne leur accorde le moindre crédit.

- Si je comprends bien, on reste tributaires du "grand terrassement" pour notre défense... Et le sacrifice d'Historia est inévitable, c'est ça ?

- J'en ai bien peur. D'ailleurs, Heazul a fait stipuler "le grand terrassement comme condition sine qua non de notre alliance militaire."

- Bon sang... Le monde... Réclame donc que nous réitérions les même erreurs que nos ancêtres, il y a cent ans ? Ils décrètent unilatéralement que nous somme des démons sans même essayer de discuter. C'est tellement absurde... Pourquoi ne pas plutôt essayer de faire la paix ?

- A mon avis... Le problème c'est l'ignorance. Ils ont peur de nous pour la simple raison qu'ils ignore qui nous somme vraiment. Décréta Mikasa

- La paix prend plus de temps que tu le crois. A votre avis, dans combien de temps sera prêt le chemin de fer ?

- Probablement quatre mois. Répondit Conny

- C'est plutôt lent ? Mais ça en vaut la peine. Chaque personne met un peu du sien dans ses travaux, il y a une équipe qui coupe le bois, d'autre qui le pause, d'autre qui le clou. Comme l'a dit Hansi, nombreux sont les activistes qui sont pour la libération d'Eldia. Et si on rassemble chaque pièces du puzzle lentement, on se retrouve avec un chemin de fer parfait.

- Tu suggères donc de leur transmettre un message ? Demanda Armin

- Non ! D'aller à leur rencontre ! Qu'est-ce que je vous ai appris à tous les trois ? Quand on veut quelque chose...

- On va le chercher. Souffla Armin

- Si vous voulez faire la paix avec eux, alors montrer leur comment vous êtes et s'ils ne sont pas convaincu. Alors forcer. Plus ça prend du temps, meilleur c'est.

- Tu veux dire que tu veux sortir de l'île et aller à la rencontre des Mahrs ?

- Je croyais que le bataillon d'exploration servait à découvrir et à atteindre la liberté ? Dis-je en croisant les bras tout en arquant un sourcil.

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Prochain épisode : Exploration