Episode 14 : Pique-nique

355 17 3
                                    

J'étais actuellement retourner au camp pour ma visite du mois, une réunion aurait lieu pour un projet de construction. Lorsque je me rendis aux camps, je vis des soldats enchainés, surement un autre bateau. Lorsque j'entrais dans la tente numéro une, je vis tout le monde installer autour d'une table en bois. Je m'installais aux côtés d'Onyankopon avec un sourire, celui-ci ouvrit son plan et nous présenta ce qu'il appelait un port.

- La priorité, c'est d'équiper l'île de l'infrastructure qui lui fait actuellement le plus défaut. Un port !

- Ah ouais, un port ! Les enfants vont adorer ! S'exclama Conny

A ses paroles mes lèvres s'étiraient légèrement, j'étais persuadé que lorsqu'il parlait d'enfant il pensait en particulier à lui. Livaï m'avait dit qu'il l'avait surpris la semaine dernière, entrain de jouer avec les jouets de nos enfants de pendants qu'ils dormaient.

- Arrête, c'est pas pour les mômes ! Y aura des bains mixtes, j'espère ? Demanda Jean

Ce garçon était en manque, c'était clair et nette, surtout depuis qu'il avait comprit qu'il n'avait aucune chance avec Mikasa. Si le major n'était pas Hansi ou même Erwin, j'étais persuadé, qu'à l'heure actuelle il y aurait déjà des femmes à moitié nues partout et Jean, ce pauvre garçon, serait un des premiers clients fidèles. Après tout, il était dans la fleure de l'âge. Je priais pour qu'après cette horrible guerre, un femme, ou bien un homme, lui mettrait la corde au coup.

- Qui t'a parlé de sources chaudes, gros pervers ? Moi, je paris que c'est un truc qui se mange.

Je me mis à ricaner aux paroles de Sacha, la nourriture, encore et toujours. Comment pouvait-on avoir un estomac pareil ? Cette enfant n'était pas humaine, généralement, les personnes qui chassaient mangeait le moins et elle s'était tout l'inverse. Cet enfant était un véritable rayon de soleil, surement ma soldate préférée.

- N'importe quoi, Onyankopon a parler de quelque chose qui nous fait le plus défaut ! M'exclamais-je non sans rire.

- Exactement, répondit celui-ci. Il s'agit d'un endroit destiné à accueillir les bateaux !

- Mais oui ! Avec ça, nous pourrons utiliser les navires que nous avons capturés pour établir des lien commerciaux avec les pays étrangers !

- C'est exactement ça Hansi ! Ce sera une porte d'accès maritime vers l'extérieur !

- Quelle riche idée, Onyankopon !

- Et les enfants ils vont jouer où alors ? Demanda Conny perplexe

- Désolé, mais des thermes, c'est important aussi.

- Au fait Onyankopon comment se fait-il que tu aie la peau noire ? Demanda Sacha.

- Notre créateur aime la diversité. Il ne nous a donc pas fait tous faits identiques. Voilà pourquoi vous, peuple d'Ymir, avez la capacité de vous transformer en titans. Tous autant que nous sommes existons tels qu'il nous a voulus.

- Et qui est-ce, ce créateur ? Demanda Armin

- Eh bien, celui qui a conféré son pouvoir son pouvoir à Ymir, votre ancêtre. Autrement Dieu. C'est en tout cas ce que considèrent certains. Et chacun est libres de ces croyances. Maintenant allons mangé !

- Vous avez raison Ony, je suis affamé ! M'exclamais-je

Ony était un surnom que je lui avais donné étant donné la complexité de son prénom. Lorsque nous arrivâmes dans la cantine aménager je vis des tonnes de plats étranges alignée. Ma requête avait enfin été mise à l'oeuvre à mon plus grand bonheur. Mais l'allure de ses plats, malgré le fait qu'il soit bien arrangé me perturbait.

- Vous n'avez jamais mangé de fruit de mer ? Goûtez, vous allez voir, Nicolo est un vrai cordon bleu ! S'exclama Yelena.

- Pff ! Me voilà réduit à cuisiner pour des Eldiens... Râla le garçon blond, je ne fus pas surprise de reconnaître Nicolo. Vous forcez surtout pas, hein. Si ça vous débecte tant mieux..

Sans attendre une seconde de plus Sacha se jeta sur la nourriture, apparemment ce Nicolo est un virtuose. Je m'installais tranquillement à table et Nicolo me servis une assiette. Lorsque je mis la nourriture dans ma bouche je gémissais de plaisir. C'était délicieux.

- Sacha avait raison Nicolo, vous êtes un véritable virtuose ! Je sens que je vais passé tout les midis ici si vous cuisinez ! M'exclamais tandis qu'il rougissait. Serait-il possible que vous me mettiez tout ceci dans un panier, s'il vous plaît ?

- Bien sûr.

- Merci

Une fois que mon panier fut prêt, je pris une serviette pour que le pique-nique préparé. Je me précipitais dans la tente de Livaï, lorsque j'entrais, je le vis debout torse nu. Les yeux fixés sur les feuilles de son bureau.

- Met une chemise, on sort ! M'exclamais-je

- Pour aller où ? Demanda-t-il.

Je pris une chemise et lui enfilait.

- Je garde la destination pour moi. Dis-je en finissant de boutonner sa chemise

Je lui prit la main et nous partîmes loin du campement à cheval.

- Oi, on va où Arya ?

- Là ou on pourra tout les deux souffler un peu. Dis-je en continuant à marcher avant que nous arrivions sur une autre plage.

Et cette plage ne contenait pas de soldat, ni de mercenaire, rien du tout à part le silence.

- Je crois que la chose que je préfère ici, c'est la mer. Dis-je en étendant la nappe sur le sable, au moment où je m'installais tandis qu'il restait debout comme un pic les yeux rivés sur le mer.

- Et moi je déteste les soldats qui y navigue pour venir nous buter.

Je roulais des yeux à cette phrase avant de répliquer.

- Livaï Ackerman, pourrais-tu, juste pour une fois dans ta vie. Arrêter de ne voir que le négatif, ou c'est trop demandé ?

- Tch

- Goûte ça ! Dis-je en lui tendant une fourchette avec des fruits de mer qu'il regardait avec dégout

Livaï mit en bouche les fruits de mer puis ses yeux finir par s'écarquiller légèrement.

- Alors ?

- Tch... C'est pas dégeu.

- C'est Nicolo qui l'a fait, c'est le nouveau chef cuisinier du bataillon !

Nous continuâmes de manger tranquillement tout les deux face à face sous le bruit des vagues. Une fois terminé, je posais ma tête sur son épaule avec un léger sourire.

- Tu voyais comment la suite de notre mariage ? Demandais-je avec un sourire narquois

- Tch, comme ça. Dit-il en posant ses lèvres sur les miennes.

Il poussa le panier et me fit me coucher sur la nappe, il commença à embrasser légèrement mon coup. Chaque parcelle puis il embrassa mes lèvres.

C'était un baiser bien plus agité que d'habitude, je répondis fougueusement à celui-ci. Il se mit à genoux tandis que j'entourais ses hanches de mes jambes. Accrochée à lui, je continuais à jouer avec sa langue et collais ma poitrine contre son torse. Il embrassa mes lèvres, puis ma joue droite, puis mon cou, jusqu'à la naissance de ma poitrine.

Il passa la main sur le haut de ma cuisse pour monter ma robe et je lâchais un autre gémissement et sans suivis un tremplin d'amour.

--------------------------------------------------------------------

Prochain épisode :

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant