Episode 62 : Plan foireux

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Un plan foireux, il n'y avait pas d'autres mots qui pouvait résumer le plan d'Hansi et d'Alec. Si je n'étais pas aussi désespéré, si je n'avais pas envie de retrouver Livaï rapidement, jamais, au grand jamais, je n'aurais accepté un tel plan. Les mercenaires allaient se faire exécuter aujourd'hui, alors il n'y avait pas intérêt à ce que le plan de mes deux amis faillisse.

Faire semblant d'avoir changer de bord et s'allier avec Froch et sa bande "d'esclave" qu'on renommait les pro-Jäger. La logique voulait qu'après que je m'en sois aller une nuit entière et avoir perdu l'homme que j'aimais, la vengeance me ronge de l'intérieur. Une tel haine contre Sieg et le reste du monde, qui me pousserait à le suivre.

Froch m'écouterait forcément étant donné j'étais une "Jäger" a part entière et que j'avais l'immunité d'Eren. Puis je n'aurais plus qu'à prendre les commandes et de faire diversion et lorsque la première balle serait tiré sur le toit, la partie la plus dure commencera.

J'avançais dans les couloirs du seul bâtiment contenant des mercenaires et des soldats avec assurance. J'étais le général dorénavant et je devais me faire respecter par tous les moyens. Si je voulais les avoirs, il fallait que je laisse sortir la haine en moi, c'était un fait. La foudre s'emparait de mon corps et je fis apparaître un ou deux éclairs dehors.

Froch devait connaître une partie de ma puissance et savoir que j'étais celle qui déciderais. Des soldats vinrent me barrer le chemin au toit tandis que je leurs lançais des regards noirs.

- Laissez-moi passez ou vous le regretterez. Dis-je en sentant mes mains frétiller d'impatience, ce qui d'ailleurs, n'échappa pas aux soldats qui se reculèrent. Emmenez-moi à Froch.

- Oui général.

Froch se retourna vers moi surpris, il était accompagné de Jean.

- Je t'avais dit qu'elle reviendrait. Lui souffla-t-il

- Je n'en doutais pas, quel plaisir de vous voir général Jäger

- Froch. Je prends les commandes, va annoncer l'exécution des Mahr sur le toit. Ordonnais-je sans répondre à sa phrase.

- Très bien, content que vous ayez fait le bon choix.

- Et Eren a bien fait de te choisir en tant que porte parole. Dis-je avec un sourire narquois.

- Je ne pensais pas que la femme du caporal serait une aussi bonne menteuse... Ria Jean en passant un bras autour de mes épaules alors que Froch sans allait

Je lui fis un clin d'oeil avant de lui dire que je savais faire beaucoup de chose avant de me séparer de lui en entendant les soldats et les mercenaires arriver sur le toit. Une fois tout le monde rassembler, mon coeur s'arrêtait de battre, mon angoisse était à son paroxysme.

- PEUPLE ELDIEN, MERCI DE VOUS ETRE RASSEMBLES ! A PRESENT... NOUS ALLONS PROCEDER A L'EXECUTION DE CES DEUX MERCENAIRES ENNEMIS DE L'EMPIRE ! PAR LA MEME OCCASION... NOUS PRO-JÄGER, CONFORMEMENT A LA VOLONTE DU MONDE D'EREN... NOUS PROCLAMONS MAITRE DE L'ILE DU PARADIS !

Je le laissais parler encore et encore et accusé Jelena de tout les mots les plus affreux au monde alors que celle-ci avait les yeux rivés sur moi. Son regard me faisait presque peur, il était tellement attendrit que j'en avais des frissons. A quoi jouait-elle ?

Froch continua et fis de même pour Onykonpo qui lui contrairement à Jelena riposta. Il allait tout faire rater s'il continuait, je lançais un regard entendu à Jean et en une fraction de seconde celui-ci tira en direction d'Ony qui le regardait horrifié.

- Zut, je l'ai raté...

- Attends... Tu te fous de moi, ou quoi ? Demanda-t-il avant que le sol se mettent à trembler et que le titan charrette apparaisse.

- Froch ! Cria-t-il en le poussant tandis qu'on se fit avaler par le titan charrette.

Je n'ai aucune idée du nombre de temps que nous étions dans la bouche de se titan mais, j'étais sûre d'une chose, si je ne sortais pas bientôt, j'allais vomir.

Je n'avais absolument aucune idée de se qui était pire entre le mal de voyage en titan, qui n'avait rien avoir avec une balade en cheval ou en charrette et l'odeur que dégageait son haleine. C'était absolument répugnant, mais apparemment, je n'étais pas la seule puis-ce que Jean et Ony étaient étrangement pâle.

Je me refusais à ouvrir la bouche par peur d'être intoxiqué par cette odeur de mort... A mon avis, la seule personne qui pourrait apprécier un tel voyage était Hansi.

Lorsque les remonter gastriques arrivèrent, nous fîmes soudainement recracher par le titan charrette dans une flaque. Le dégout me remontait à la tracher et je recrachais tous ce que j'avais avaler le matin même prêt d'un arbre.

- Il y a un lac à quelques mètres, tu peux te laver là-bas. Me souffla Hansi

Je partis et me lavais le visage et je retirais ma robe et m'empressais d'enfiler la veste de mon uniforme pour les occasion et nettoyais ma robe avant de l'étendre sur un arbre. Avec le soleil qu'il y avait elle serait probablement sèche avant demain. Je ne savais pas où Hansi c'était décoté la veste de mon uniforme mais je ne pouvais pas être plus reconnaissante.

Je pris soin de bien fermer la veste avant de me diriger vers les autres. Alec était à l'écart des autres et je me rapprochais de lui.

- Ton mari dort encore, il n'a jamais été aussi paisible, tu devrais aller le voir maintenant que tu ne sens plus la mort.

Je ricanais avant de ne pas changer de place.

- Qu'est-ce qui a ? Pour quoi tu ne vas pas courir vers l'homme de ta vie ?

- Je...

- Tu t'en veux, tu t'en veux de l'avoir enterrer avant même d'avoir eu la preuve qu'il soit mort ?

- Je ne l'ai pas

- Oh si que tu l'as fait, ton subconscient sans est occupé pour toi. Je l'ai vue quand je te l'ai annoncé, Ary, tu n'a plus aucun secret pour moi. Tu le sais ça...

- C'est pas ce que tu crois...

- Vas le voir, il n'attend que toi. Tous le monde aurait réagit pareil... Dit-il en montrant un char improviser avec quelqu'un avec un visage bandé.

- Je... Enfin... C'est Livaï ? Demandais-je a Alec tandis qu'elle hochai la tête.

- Il dort... Il est épuisé.

- D'accord.

Je m'approchais de lui lentement, mon coeur battait vite, j'angoissais, dans quel état était-il réellement ?

Je m'avançais vers lui hésitante et m'installais à côté de lui, il paraissait si fragile... Je caressais sa main en ne le quittant pas des yeux.

- Oh Livaï, qu'est-ce qu'il s'est passé... ? Soufflais-je en sentant mes yeux piqués

Le silence fusaient et je restais aux côtés de Livaï jusqu'à ce que la nuit tombe. N'ayant pas connaissance de ses blessures, je préférais ne pas user de mes éclairs pour le moment. Il valait mieux attendre.

- Ta robe doit être sèche, va la mettre, il commence à faire froid. Tu devrais la mettre... Me chuchota Hansi.

- Et Livaï

- Ne t'inquiète pas, je te préviendrais dès qu'il se réveillera.

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Prochain épisode : Un jour, ça ira mieux

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant