Sauter... Il fallait sauter... Sans attendre. Onyankopon tentait rassembler ses dernières forces pour se mettre juste au dessus de l'original pour faciliter l'accès aux soldats. Mais cela n'avait rien d'évident, surtout lorsqu'il fallait évité des balles et les explosions qui nous assaillaient, toutes les secondes.
L'envie de régurgiter mon seul maigre repas de la journée était pleinement présent dans mon esprit et dans ma trachée, les turbulences étaient probablement dans la liste des pires choses vécu, physiquement parlant après mon accouchement. Et Livaï devait probablement le sentir étant donner que ma main broyait la sienne et qu'il fixait de son oeil valide mon teint pâle.
- Oi, c'est pas le moment de s'évanouir la chieuse.
- Je sais. Répondis-je avec un faux sourire avant que mon regard se penche sur l'affreuse création de mon neveu, toute sorte de titan était présent, les plus affreux les uns que les autres. Ma main tressautait lorsque je sentis un regard lourd et pesant sur moi, Sieg Jäger, ou du moins, ce qu'il en restait.
Cette journée m'avait l'air d'être que souffrance, toute mes peurs étaient réunis en un seul endroit et ceci me rendait encore plus malade. Je détournais mon regard de Sieg Jäger en faisant semblant de n'avoir rien vue lorsque je sentis mon mari se tendre.
- Il est là... Cet enfoiré de Bestial
- Livaï...
- Au moins on n'aura pas besoin de le chercher ! Notre cible... C'est le bestial ! Donnons tous ce qu'on a pour l'annihiler ! IL FAUT ARRÊTER LE GRAND TERRASEMENT ! Cria un des enfants
- MAINTENANT ! SAUTEZ !
Tous obéissaient à Onykonpo, alors que Livaï me lançait un regard avant de sauter dans le vide. Nous nous étions compris, cette simple phrase que je sortais à Livaï à chaque expédition avait été exprimé dans son regard.
Je refermais la porte de l'hydravion avant de m'approcher d'Ony, la situation pour nous avait l'air d'être plus qu'inquiétante.
- Onyankopon. Tu penses y arriver ? Un atterrissage d'urgence ? Demandais-je inquiète en regardant les autres sauter de l'hydravion.
- Aucune idée, au pire, qu'est-ce qui peut arrivé ? Ironisa-t-il sous la panique
L'humour était probablement un des seuls moyens de se détendre tout en faisant face à la réalité. Mais nous savions tous les deux que si l'un de nous mourrait, la douleur mentale serait probablement plus dure que la douleur physique.
- Onykonpo... L'appelais-je doucement alors qu'il se retournait vers moi quelques secondes, après tout, ses mots seraient peut-être mes derniers. S'il m'arrive quelque chose, dit à Livaï et à mes bébés que je les aimes et prends soins de tous nos amis, non, de tous les membres de notre famille
- Je. Commença-t-il avant que l'avion valse et qu'Onyankopon perde connaissance en se cognant contre je ne sais quoi.
La panique prit de moi, je n'avais pas envie de mourir et Ony non plus, j'étais si près du but. Cette machine m'avait l'air tellement compliqué et les turbulence ne m'aidaient en rien. Je lâchais le tableau de bord avant de m'assoir au milieu de l'hydravion et de me concentrer. Le vent, c'était le vent qui m'aiderait, je devais juste me concentrer pour que celui-ci ne se transforme pas en foudre. Je n'avais aucune fichtre idée de comment cette chose fonctionner alors si la technologie ne pouvait pas m'aider, je pouvais au moins compter sur moi-même.
L'hydravion se stabilisait et je me levais à nouveau pour voir ou je pouvais atterrir sans danger. Lorsque je trouvais un endroit non loin des Mahrs, je lâchais inconsciemment le lien entre mes pouvoirs et moi et nous nous écrasâmes. Non sans difficulté, ça faisait mal, une affreuse douleur à la tête.
- VOUS ALLEZ BIEN ?! Demanda un homme qui marchait sur les débris de l'avion alors que j'entendais d'affreux bourdonnement
- Je... Mon ami c'est évanouis... Dis-je dans un dernier souffle alors que je sentais les débris se retirer de mon corps.
Ma capacité à regénéré mon corps était rapide, il me faudrait moins de quarante secondes pour regénéré mes cellules. Des hommes avec un bandeau autour de leurs bras m'aidèrent à me lever, je les remerciaient avant de leur dire de s'occuper d'Onykonpo. Si moi j'avais la capacité de me regénéré, lui, ce n'était pas son cas.
L'homme qui m'aida à sortir partit directement voir Onykonpo après s'être assurer de mon état de santé. Je lançais un regard à mon ami qui allait probablement se réveillé dans quelques minutes. Des cris montèrent dans mes oreilles et je me dirigeais curieusement vers la source de se bruit et vis des Mahrs et des Eldiens se pointer les armes dessus.
- DU CALME ! ON VEUT JUSTE VOUS DEMANDER DE L'AIDE POUR SOIGNER DES BLESSES !
- ON N'A PAS FRANCHEMENT LE TEMPS POUR CA ! DITES NOUS PLUTÔT CE QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT !
- Vous voyez, m'sieur Leonhart... Je vous l'avais dit.
Leonhart, c'était le père d'Annie.
- MAIS VOUS VOUS FICHEZ DE MOI ! Hurlais-je en me mettant devant monsieur Leonhart face au Mahr. JE SUIS UNE ELDIENNE QUI VIENT DU PARADIS ! ET VOUS SAVEZ QUOI J'EN AI MA CLAQUE DE VOS DISCRIMINATION A LA CON ! LA BAS ! Dis-je en pointant du doigt Eren et les autres. J'AI MON MARI, MES ENFANTS ET MES AMIS QUI SONT ENTRAIN DE SE BATTRE POUR VOUS SAUVEZ ! LES ENFANTS D'HOMMES ET DE FEMMES ICI PRESENT QUI SE BATTENT POUR LE MONDE PARCE QU'EUX ILS EN ONT RIEN A FOUTRE DE VOS ORIGINES, DE SI VOUS POUVEZ VOUS TRANSFORMEZ EN TITAN OU NON ! J'AURAIS PU RESTER TRANQUILLEMENT SUR MON ILE, A ATTENDRE QUE VOUS VOUS FASSIEZ TOUS BUTTER MAIS C'EST PAS CE QUE J'AI FAIS ! ET VOUS SAVEZ POURQUOI ? PARCE QUE C'EST PAS C'EST PAS COMME CA QUE J'AI ETE EDUQUE ! ET CE N'EST PAS COMME CA QUE J'AI EDUQUE MES ENFANTS ! ALORS VOUS ALLEZ TOUS POSER VOS SATANEZ ARMES ET VOUS ENTRAIDER ! SINON JE VOUS JURES SUR MA VIE QUE JE LAISSE EREN JÄGER DETRUIRE LE MONDE SANS AUCUNE PITIE !
- Poser vos armes ! Ordonna un homme. Je suis le commandant ....
- Générale Ackerman, enchanté. Dis-je en serrant sa main. J'ai pu comprendre que ses hommes avaient besoin d'aide, je pense que ça ne vous gêneras aucunement de leur apporter. Dis-je avec un air menaçant
- Oui madame Ackerman
- C'est général. Répondis-je froidement avant de m'en aller voir Ony qui s'était réveillé.
Mais lorsque je m'approchais de lui, une phrase prononcer par un homme arrêtait tout mes mouvements.
- LE GRAND TERRASSEMENT C'EST ARRETE !
Et c'est à ce moment, que je me demandais réellement, si les intentions d'Eren n'était pas bonne, parce qu'après tout.
A quoi bon sauver le monde, si au fond, il était déjà perdu
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Mon caporal [TOME 2]
FanficArya et Livaï ont eu une vie pleine d'embuche, alors auront-ils une fin heureuse ? Si vous n'avez pas lu le Tome 1, en lisez pas celui-ci au risque de ne pas comprendre ce qu'il se passe. SPOIL DE LA SAISON 4