Episode 42 : Renouer avec le passé

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J'avais grandis à Maria, plus exactement à Shiganshina dans les plus beaux murs de tous le Paradis. Les gens là-bas étaient drôle, gentille et respectueux. Les murs étaient pleins de joie et les gens passaient leurs temps à rire et à sourire, les soldats de la garnisons eux, passaient leurs temps à boire et à rire en se souciant à peine de ce qu'il se passait à l'extérieur des murs. J'avais passé ici, mes meilleurs et mes pires souvenirs.

Mon enfance avait loin d'être la plus évidente, j'étais née malade et j'étais sûre et certaine que j'allais mourir malade. Mais on m'avait offert une chance, une chance de vivre... Pour réparer tous les problèmes que j'avais causé. Les addictions de mon père, la dépression de ma mère, la fatigue et les sacrifices de ma grande soeur... Et pourtant, tous ce que j'avais fais jusqu'à maintenant avait toujours été dans l'intérêt des autres et de ma famille. Mais moi, je n'étais pas heureuse, pas comme ça.

Quand Grisha m'avait soigné, ma mère et ma soeur ont pleurés. Leurs joies m'avaient rendues si heureuse, j'allais enfin pouvoir vivre une vie comme les autres. Alors ma mère à trouver un travail, et ma grande soeur c'est marié et le soir... Je me retrouvais dans ma chambre et quelqu'un passait ses mains sous ma robe de chambre. Quelques petites caresses, de temps en temps.

Puis un jour, la main est descendue plus loin, beaucoup plus loin et mon corps réagissait étrangement sans que je puisse comprendre pourquoi. Il disait que c'était normal, que ça faisait du bien, parfois, il me mettait ses doigts dans la bouche, ou même son sexe. Et je ne disais rien, parce qu'il me disait que c'était ça l'amour, parce qu'il m'aimait. Après tout, j'étais une enfant, c'était sans doute normal.

Et il y a ce moment, où on grandit et où on comprend, on comprend que c'est mal. Mais on comprend aussi que ce n'est pas n'importe qui et on a peur, peur de ce moment où il reviendra dans sa chambre pour nous toucher.

Papa... C'était lui, mon père.

Mais il y a un soir que je n'oublierais jamais, le jour où il est rentré totalement alcoolisé. J'avais treize ans et j'étais follement amoureuse d'Alec, nous avions même fait notre première fois ensemble, le jour des lanternes.

Cette nuit là, ça n'avait pas été pareil, j'avais ressenti un affreux dégout et une horrible honte. Je mettais lavé encore et encore, mais ses marques étaient encore sur mon corps frêle. Mais ça ne c'est jamais arrêté et chaque soir, il prenait son pied, tandis que moi, je restais silencieuse et je versais des larmes discrètes pour qu'il ne me batte pas.

J'étais complètement nue face à ce miroir et frôlais mon cou avec mes mains, ses marques avaient toutes disparues. Mon pouvoirs de titan me permettait de faire disparaître les cicatrices physique, mais pas les mentales. J'avais tellement souffert... Je me devais de me relever encore plus forte et de fermer ces blessures que j'avais décidé d'effacer de mon esprit.

J'enfilais mes vêtements et sortie de la salle de bain pour me rendre dans la chambre ou les enfants dormaient encore. Ce lit d'hôtel m'avait l'air confortable pour eux, vu la manière dont ils dormaient. Je m'asseyait sur le lit et caressait la tête de Farlan en démêlant ses petits cheveux blonds qui se fonçait légèrement au fur et à mesure du temps.

Lui aussi avait guérit de la maladie, sans savoir comment ni pourquoi... Peut-être que c'était Céleste de là où elle était, ou bien ses gènes d'Ackerman qui lui avait sauver la mise.

On toqua à la porte, je me levais pour ouvrir en prenant soin de ne pas réveillé les jumeaux et je ne fus pas surprise de voir Alec avec un plateau de thé et des petites friandises pour les enfants.

- Des vrais ogres ses deux-là. Tu es sure que leur père c'est vraiment Livaï ? Parce que dans mes souvenirs, c'était une sorte d'homme qui ne dormait jamais. Comment ils disent ça chez les Mahrs de nouveau ? Ah ! Un vampire. Il se nourrit du sang de ses adversaires pour paraître toujours aussi jeune et beau. Si j'étais toi, je ferais attention. Grimaça-t-il

- T'es bête. Dis-je en lui tapant l'épaule. Les enfants ont passés leurs après-midi à courir partout et à jouer, c'est normal qu'ils dorment encore.

- Hm... C'était juste une réflexion comme ça, mais tu es sure de ne pas avoir trompé Livaï ?

- Je rêve... Dis-je en roulant des yeux et en m'asseyant sur une chaise. Sert moi du thé et ferme là.

- Tous ce que vous voudrez mademoiselle !

- Tch...

- Oh ! Tu l'as fait ! Tu l'as fait ! Oh putain !

Je vis Farlan grogner et gémir légèrement et je fis signe à Alec de se taire.

- Maman ? Demanda-t-il la voix roque

- Tu peux encore dormir mon chéri. Dis-je doucement.

Il se retourna avant de s'en dormir à nouveau.

- Putain ! T'as même prit ses tiques, mais t'es vraiment piqué ma pauvre ! Chuchota-t-il

- Alec.

- Oui ?

- Ta gueule

Je savais très bien qu'en commençant comme ça, il allait répliqué et que nous allions partir dans notre délire. Mais ce genre de chose m'avait manqué, et ce n'était pas avec Livaï que j'allais faire ça. D'ailleurs, j'en venais même à me demander ce que Livaï faisait à Mahr à ce moment précis.

Alec prit les enfants pour la journée tandis que je décidais de faire un tour dans tout Shiganshina. En passant aussi par la maison de ma soeur qui a ma plus grande surprise était reconstitué à l'exact. Je remarquais une boite emballé avec un tissu sur le pas de la porte, quelqu'un habitait sans doute ici. La curiosité m'ayant pris, je me dirigeais vers la porte et regardais le nom sur la boite.

Arya Elizabeth Lewis Jäger Ackerman

Une carte était posé sur le dessus et je la regardais intrigué.

Nous avons passé beaucoup de souvenir ici, alors je me suis dis que peut-être tu pourrais t'occuper de la maison ou j'ai grandis. Peut-être que ça te rapprocheras de maman. Tu peux l'utiliser en temps que maison de vacance.

Eren Jäger, ton neveu

PS : Garde précieusement cette boite et ouvre là, quand notre guerre sera gagner.

Il m'avait offert une maison, la maison de ma grande-soeur. J'eu un sourire stupide et pris la clé qui était dans l'enveloppe en prenant soin de prendre la boite qui m'intriguait grandement. Lorsque j'ouvris la porte un vent de souvenir me souffla au visage. Je revoyais Eren courir à moitié nu dans le salon pour échappé à sa mère, je revoyais les repas qui se finissait par des batailles de nourritures. J'entendais à nouveau la voix de ma soeur dans mes oreilles qui me hurlait dessus parce que je donnais le mauvais exemple.

Je posais la boite sur la table qui avait été refaite à l'identique comme tous le reste ici. Certain livres de la bibliothèque avait été remis en place, surement trouvé dans les débris.

- Tu ne cesseras jamais de me surprendre Eren Jäger... Dis-je en touchant les reluire des livres.

Je montais les escaliers pour me rendre dans les chambres, tous, absolument tous me revenait en tête. Tous les bons souvenir...

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Prochain épisode : Historia

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant