Episode 68 : Trop tard

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Bonne lecture !

Il faut tuer Eren...

- TU PEUX PAS DIRE ÇA ! Hurla Mikasa avec rage alors que je la regardais les larmes aux yeux. EREN A TOUT FAIS POUR TOI ! TU AS DIS QU'ON ETAIT UNE FAMILLE ET TU VEUX LE TUER ?! T'ES QU'UNE MENTEUSE ! CARLA AURAIT HONTE DE TOI ! C'EST TOI QUI AURAIT DU MOURIR A SA PLACE. AU MOINS ELLE L'AURAIT SAUVER PARCE QUE TU L'AS JAMAIS AIMÉ !

- Tu peux m'en vouloir autant que tu veux, me traiter de tous les noms existants dans ce monde. Mais tu peux être sûre d'une chose, c'est que mon amour pour Eren est énorme et que si je pouvais prendre sa place, je le ferais sans hésiter une seule fois. Parce que oui Mikasa c'est ma famille, c'est mon fils, c'est mon neveu, mon meilleur ami, je l'ai vu grandir et quand on aime, le moment venu. On sait ce qu'on doit faire.

- Carla n'aurait jamais fait ça

- Carla se serait résignée à faire la même chose. Et tu sais ce qu'elle aurait fait après ? Elle se serait tiré une balle dans la tête. Parce que voir son enfant mourir c'est une des pires douleurs au monde et tous les jours de ma putain de vie, je penserais à ce jour et peut-être même que je n'arriverais plus à me regarder dans un miroir... Et que je mettrais fin à mes jours.

Après cette révélation, le silence fut et je baissais la tête avant de me cacher dans le cou de Livaï pour laisser mes larmes couler. La honte me submergeait mais je m'étais fait à l'évidence, je me devais de l'accepter, même si c'était dur.

L'originel lui avait fait perdre la tête et j'étais la seule à pouvoir comprendre ne serait-ce qu'un dixième du calvaire qu'il vivait et je m'en voulais pour ça. Je m'en voulais de ne pas avoir vu plus tôt. Après tout, les signes de son absences mentales étaient apparus bien plus tôt que je ne pouvais me l'avouer.

* Flashback*

Deux mois après l'obtention de la médaille d'honneur. ( soit après l'expédition pour récupéré le mur maria ) et une semaine après l'annonce de la grossesse d'Aria.

Affiché sur le mur, les quatre médailles d'honneur des enfants et de mon mari étaient encadré à l'entré de la maison. Je les fixaient fièrement la main sur mon ventre déjà rond, j'étais fier d'eux. Réussir à récupéré le mur Maria malgré toute les difficultés et les sacrifices qu'ils y avaient eu devant eux, je ne pouvais qu'être fier.

Livaï haïssait cette médaille plus que tout, elle représentait beaucoup trop tout les sacrifices faits par les soldats, mais aussi le décès de son ami le plus proche... Erwin...

J'avais réussi à le convaincre suite à une longue discussion, j'étais certaine que le major les auraient affichés fièrement parce que c'était le symbole des sacrifices honorable de l'armée.

- Tch... Tu regardes encore ce truc, tu devrais te reposer au lieu de passer ton temps à nettoyer et observer se truc.

- Je pourrais c'est vrai, mais pour l'instant je ne ressens pas les effets de la grossesses ! M'exclamais-je souriante en posant la main sur mon ventre, sur mon petit bébé

- C'est pour ça que tu t'es évanouis la dernière fois et que tu gerbes tout les matins ? Ironisa-t-il en s'appuyant contre le mur

- Haha ha, très drôle Livaï, je vais très bien. C'est plutôt à toi que je dirais ça, tu passes tes nuits à t'agiter dans notre lit et tu dors presque plus.

- Tch, reste debout si ça t'enchante mais viens pas m'appeler s'il y a un problème. Grogna-t-il avant de partir dans la cuisine

J'étais certaine que si je criais ou que je faisais tomber quelque chose, il accourrait à ma rescousse à force de le connaître, je le trouvais même beaucoup trop prévisible. Pourtant, je ne connaissais pas toute ses facettes mais ça ne m'empêchait pas de l'aimer.

Mon caporal [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant