Ma vie, et toi...

Chapitre 17

Samantha

Je m'active pour ne pas perdre une minute. Il est déjà vingt heures quarante et Axel m'attend dans le hall.

J'enfile rapidement une paire de talon noire, lassée. Je trouve cette paire vraiment canon et en accord avec ma robe rouge et sexy. C'est une robe effet blazer qui s'arrête à mis-cuisse. Les manches sont longues, mais la climatisation de l'hôtel ne me fait pas ressentir l'air lourd de l'extérieur.

Je vérifie rapidement mon maquillage, mes dents, mes cheveux. J'ai lissé mes cheveux, ce que je ne fais pas souvent et ça m'a pris un temps fou.

Après le spectacle, nous avons prévu de dîner dans un restaurant en dehors de l'hôtel. J'envoie un texto à Axel pour l'informer que je suis prête et je sors de la chambre, clé en main pour aller le rejoindre.

Le hall est vide. Le téléphone à l'oreille, je sors devant l'hôtel en espérant le trouver, mais non. Son téléphone est sur messagerie. Je grogne en essayant à nouveau. Où est-il ? Devant la salle de spectacle ? Impossible. Il ne sait même pas où se trouve cette salle.

Je m'empresse de rejoindre le bar de l'hôtel où nous avons pris un verre cette après-midi. Rien. Personne. J'appelle à nouveau, mais il ne décroche pas.

Il est désormais vingt heures cinquante et aucune nouvelle d'Axel. J'ai à nouveau fait le tour du hall, mais aucune trace de mon copain.

Je marche nerveusement en réfléchissant. Il n'est ni dans les bars, ni dans les restaurants, ni dans le hall, ni dehors. Je souffle en relevant la tête pour apercevoir le panneau du casino. Bien sûr, le casino.

Je souffle en accélérant les pas. Je ne veux pas être en retard à ce spectacle, mais une part de moi s'inquiète. Pourtant, Axel est un grand garçon, fort et intelligent. Pourquoi lui serait-il arrivé quelque chose ?

-Carte d'identité. M'ordonne le videur.

Il est spécialement grand et costaud. Je déglutis.

-Je ne veux pas jouer. Je cherche un homme, grand, blond aux yeux bleu.

Le videur semble impassible. Les bras croisés, il me toise. Je souffle en affichant une photo d'Axel sur mon téléphone. Je le tends au videur.

-C'est mon copain. Il est sans doute à l'intérieur et nous sommes attendus. Il ne décroche pas. S'il vous plaît.

Je sors mon atout far, mes yeux. Je lui lance un petit regard charmeur, mais il n'a pas l'air de céder.
Je souffle.

-Vous l'avez vu entrer ?

Il hoche la tête.

-Je ne serais pas longue. Je veux simplement lui parler.

Le videur soupire. Je le supplie à nouveau du regard et il roule des yeux en décroisant ses bras.

-Tu as cinq minutes.

Je lui offre mon plus beau sourire en le remerciant. Ce n'était pas si dur d'y entrer après tout.

Je me dépêche de parcourir le casino en regardant à chaque machine. Le videur l'a dit lui-même. Axel est ici. Il me suffit de le trouver.

-Merde ! Grogne une voix.

Je reconnaîtrais sa voix parmi une centaine. Plus j'avance et plus ses injures se font entendre. Je grimace en l'observant à une table de poker. Il semble stressé et en colère.

-Aller, ce n'est rien. Rit l'homme à ces côtes.

Il est en pleine partie. Je m'approche lentement en venant lui toucher l'épaule.