L'humaine et l'Alpha Captatif

Chapitre 23

Aurore 

Arrivée dans la maison, je lâche sa main lorsqu'on monte les escaliers. Je m'arrête devant la porte de ma chambre, la main sur la poignée. Il continue encore un peu jusqu'à arriver devant la sienne.

Lorsqu'il se retourne pour me regarder une dernière fois et que nos yeux se croisent, je me rends compte d'une chose. Je ne veux pas passer le reste de cette nuit seule. C'est pourquoi je fais quelque chose que je n'aurais jamais fait. Le premier pas.

- Je ne veux pas rester seule.

Il ne bouge pas. Au moment où je comptais m'enfuir de honte dans ma chambre, il avança vers moi.

J'ouvre la porte et me dirige rapidement vers le lit, épuisée. Je me déshabille. La présence de Tristan derrière moi ne me gêne pas le moins du monde. On ne peut pas dire que je suis quelqu'un de pudique.

Je descends mon short. Enlève mon haut suivi de mon soutien-gorge. Vu qu'il est derrière moi, il ne voit que mon dos. Je reprends mon t-shirt et l'enfile.

En me retournant, je fais face à un Tristan affamé. Ses yeux semblent me dévorer sur place. Je me couche sur le côté gauche du lit, en dessous de la couverture.

Il s'approche du côté droit. Je me couche sur mon côté pour pouvoir le mater sans aucune gêne. Il se déshabille jusqu'à rester qu'en caleçon boxer. Savoir que ce corps d'Apollon va dormir à côté de moi est aussi excitant qu'effrayant.

- Reste sur ton côté et je resterais sur le mien, annoncé-je en me retournant.

Je souris en sentant le matelas s'affairer lorsqu'il bouge. Même si l'on garde nos distances, j'aime savoir que je ne suis pas seule dans cette grande chambre. Parfois, on devient esclave à la compagnie.

Ma fatigue s'estompe soudainement lorsque je sens la chaleur de son corps près du mien. Je serre les cuisses. Comment est-ce que la simple présence d'une personne peut me pousser à le vouloir tellement?

- Je vois que tu as aimé le livre.

Je manque de rigoler en observant le livre érotique qui traine toujours sur la table de nuit à côté de mon lit. Je dois l'admettre, je l'ai commencé et il n'est pas mal.

- Pas du tout, mentis-je ouvertement.

Je sens qu'il est juste derrière moi. Je fixe le livre en essayant de retrouver le sommeil. Impossible. Je manque de m'évanouir lorsqu'il me chuchote contre l'oreille:

- Je veux te toucher.

-Oh.

Prise au dépourvu, je ne dis rien. Il pose sa main sur ma hanche et y met une légère pression pour que je me retrouve coucher sur le dos. Il m'observe attentivement. Le problème est que je n'arrive pas à formuler une phrase. Je suis trop perturbée par sa présence pour répondre.

Cependant, il comprit de la lueur dans mes yeux que ma réponse est positive. Il soulève mon t-shirt jusqu'au haut de mon ventre. Puis, fais glisser lentement ses doigts le long de mon ventre.

Arrivé sur l'élastique de ma culotte, il ne rentre pas à l'intérieur, mais choisit de rester à la surface. Je serre encore plus les cuisses sentant la chaleur devenir incontrôlable. Il les écarta d'un mouvement féroce.

De la paume de sa main, il fit des aller-retour d'une lenteur tuante.

- Tu es déjà toute mouillée, murmura-t-il contre ma nuque.

Je ferme les yeux pour savourer ses douces tortures. Il finit par écarter la fine couche de tissu pour toucher ma peau brûlante.

- Tristan, le supplié-je.