L'humaine et l'Alpha Captatif

Chapitre 6

Aurore

Pour qui se prend-il ? Il a beau être un Alpha cela ne lui donne pas le droit de me toiser de haut. Un chien sauvage ! Sal con !

Ce type est tellement arrogant que j'ai envie de lui donner des claques.

Contrairement à ce qu'il pense, je ne me laisserais pas faire. Des mecs comme lui, j'en ai vu assez dans ma vie ! Je sais parfaitement comment m'y prendre.

S'il veut jouer, on jouera. Mais ça sera selon mes règles.

Je monte dans ma chambre sans accélérer. Car je sais que si j'avance plus vite, il sentira qu'il a réussi à m'énerver. Et il est hors de question qu'il le sache.

Je passe le reste de la journée à regarder des vidéos sur mon ordinateur portable. Je m'ennuie ici. Chez moi, je passais mon temps à écrire et faire de longues balades. Ici, je n'ai rien à faire. Je pourrais toujours écrire, mais je n'en ai pas envie.

Je pourrais toujours faire une balade dans la forêt ? Oui, cela me paraît raisonnable. Je me lève et me dirige vers la porte d'entrée.

C'est alors que je me demande si je peux y aller. Il m'a dit que je pouvais faire comme bon me semble non ? Seulement, je préfèrerais en avoir le cœur net. Même s'il je ne me laisserais pas faire, je n'ai aucune envie d'affronter sa colère. Ce mec me donne la trouille avec ses yeux gris.

J'ignore où il est. Je devrais penser à lui demander son numéro. Ça m'éviterait de le chercher. Je sors de la maison et continue vers les rangées de maisons. Je trouverais bien quelqu'un pour m'aider.

Après de longues recherches à la bibliothèque sur leurs espèces, j'en sais beaucoup sur eux. Comme qu'ils savent communiquer par la pensée entre meutes. Je n'ai qu'à trouver une personne et il transmettra mon message à son Alpha.

C'est étonnant à quel point ces maisons se ressemblent. L'architecte a dû s'ennuyer. Qui a eu l'idée de construire la même maison une centaine de fois. C'est très débile.

Je lâche un soupire de joie en reconnaissant une tête blonde. Le bêta de Tristan ! Il vient de sortir d'une maison et s'apprête à partit. Je dois me creuser l'esprit pour trouver son nom.

- KEVIN ! hurlé-je en secouant le bras.

Il se retourne, surpris de ma présence. Je décèle une once de tristesse dans ses yeux avant que la joie la remplace. Il descend les escaliers du perron en me souriant. Je me dépêche de le rejoindre.

- C'est Devin, me corrige-t-il gentiment.

- Désolée, je n'ai pas une très bonne mémoire en ce qui concerne les noms.

- Ce n'est pas grave.

- Sais-tu où est Tristan ? Enfin non, reprenais-je, j'ai un message à lui faire passer. Peux-tu le faire via votre lien ?

Il fronce les sourcils avant de m'informer :

- Il t'attend dans son bureau.

J'évite de montrer ma stupéfaction. Ils communiquent à la vitesse de la lumière ?

- Je n'ai pas besoin de le voir, déclaré-je, j'ai seulement une question à lui poser. Ne peux-tu pas juste le lui demander et me dire sa réponse ?

- Non, désolé. Il tient à te voir.

- Plutôt à me faire perdre du temps en marchant, murmuré-je entre mes dents.

Il rigole et me propose :

- Je peux t'y conduire, si tu le veux.

- Merci, me contenté-je de dire.