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AÏJA

- Nous savons que vous étiez très proche de l'agent Flush. Vous travailliez même avec elle. Comment se fait-il que vous ne soyez pas au courant de sa mort ?

Aïja - Je vous l'assure monsieur l'agent. Je n'étais pas au courant de son décès avant que vous ne m'en informiez... je suis tout aussi confuse que vous.

- Madame Brown.

Je leva les yeux dans sa direction. Je savais que je devais effacé ce sourire niais de mes lèvres, mais c'était si dur...

L'agent face à moi a l'air exaspéré de mon comportement... après tout je joue l'idiote avec depuis plus de deux heures maintenant.

Ils n'ont rien... je me demande même comment ils ont pu avoir ce mandat.

- Vous savez que vous allez finir votre vie en prison ?

Aïja - Pardon ? Mais je n'ai rien fait...

- Nous savons tous les deux que c'est vous qui êtes derrière ce meurtre madame Brown. Vous, vos enfants ou votre mari.

Aïja - Nous n'avons rien à voir la dedans, ce sont de graves accusations que vous portez tout de même... ce soir là j'étais menottée à mon lit par mon mari. Mes poignées peuvent en témoigner.

- Écoutez, vous n'avez pas d'alibi solide, vous feriez mieux d'avoué. Faites le pour vos enfants. Ne leur infligez pas plus que vous ne l'avez déjà fait avec un procès catastrophique.

Aïja - Ah... on y arrive, les enfants... Et ceux à qui vos putains de pervers de supérieurs ont infligés des viols et j'en passe... eux, ils comptent ou pas ? Parce que c'est super marrant qu'ils puissent encore exercé et donné des mandats bidons alors que vous n'avez aucune preuves.

- ... Vous vous rendez compte de-

Cet agent a été coupé par la porte qui venait de s'ouvrir... C'était un homme.

- Tu peux sortir.

- Patron-

- Fernandez, tu sors.

Il sortit de la pièce après avoir attrapé ses quelques affaires l'air frustré, il me laissa donc avec son patron qui a sûrement dû entendre toute cette conversation .

- Bonjour Aïja.

Aïja - Bonsoir.

Il se mit face à moi puis croisa les bras...

La quarantaine, les cheveux grisant et une barbe très mal taillée. Le teint blafard et les cernes tombante... le stéréotype basique d'un Fédéral.

- L'agent Flush était obnubilée par votre famille. J'ai essayé de la dissuadée à plusieurs reprise d'enquêter sur vous mais rien à faire... j'avais raison. Elle en a payé de sa vie.

Aïja - Comme je l'ai dit à votre agent, je n'ai rien avoir avec son meurtre. Par contre, vous avez raison. Flush n'aurait jamais dû se mêler de mes affaires.

- Vous avez énormément d'aplomb pour continuer a nié tout ça. Je pourrais croire à votre innocence... mais ce n'est pas le cas.

Aïja - Je sais beaucoup de choses sur vous et vos collègues...

- Comme j'ai pu l'entendre oui, vous êtes sûres de ce que vous avancez ?

Aïja - Effectivement. Comment vous avez eu votre mandat ?

- Nous avons estimé qu'il y avait assez de preuves.

Aïja - Je vois... quand est ce que je vais pouvoir sortir d'ici ?

BIPOLAIRE IV Où les histoires vivent. Découvrez maintenant