BIPOLAIRE IV

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La voiture s'est arrêtée au premier poste de sécurité du domaine.

J'étais a l'arrière, m'enfonçant dans mon siège en jetant un coup d'œil à la vitre sans teint ou je voyais deux agents de sécurité faire la halte et bloqué le passage.

L'agent Flush a sortie son insigne, voulant faire le cow-boy. Comme à son habitude vous me direz, mais cette fois ci ça n'a pas fonctionné.

Kevin s'est rapproché de sa vitre.

Kevin - Vous venez faire quoi ici ?

Flush - Je suis de la police. Ouvrez moi ce portail.

Kevin - Vous avez un mandat ?

Flush - Écoutez moi-

J'ai baissé ma vitre, le regard de Kevin s'est alors tourné vers moi.

Aïja - Laisse nous passer Kevin. C'est rien de grave.

Kevin - Aïja ? Mais tu fais quoi... bon. Vas y.

Aïja - Merci.

Kevin - De rien. Bon retour parmis nous.,

Aïja - Merci Kevin.

J'ai fermé ma vitre, Kevin à fait ouvrir le portail, l'agent Flush s'est tournée vers moi en démarrant.

Flush a Je ne sais pas ce que vous cachez ici mais toute cette sécurité n'est que la preuve que vous n'êtes pas clairs.

Aïja - Je cherche la paix pour ma famille et moi Julie.

Elle regarda à travers le rétro, hochant la tête... puis elle s'est arrêter devant ma maison.

Aïja - Ce portail par contre... vous ne le passerez pas.

Flush - Je n'en doute pas.

Je suis descendue de la voiture, j'ai été dans le coffre récupérer mes quelques effets personnels avant de m'avancer vers la vitre passager.

Aïja - Je vous invite pas à l'intérieur, on est pas amie et je sais que vous avez pas fini de me gâcher la vie. Faites attention à vous Julie. Et réfléchissez y a deux fois avant de vous mêlez de mes histoires.

Flush - Ce sont des menaces Aija ?

Aïja - Tu vois ? T'as fini par m'appeler par mon prénom.

Elle ferma les yeux fortement pendant que je lui souriait déjà.

Flush - Qu'importe. Je vous souhaite un bon retour chez vous... profitez de vos enfants... et ça peut vous paraître fou mais je suis vraiment désolée que ça soit devenu aussi... chaotique.

Aïja - Vous êtes pas désolée. Vous vouliez faire votre travail. Mais votre travail c'est aussi brisé des familles, enfermé des innocents, tuer des pères et mères et j'en passe. En tout cas, moi... vous ne gâcherez pas ma vie plus longtemps. Au revoir Julie.

Je me suis tournée en attrapant mon sac sans attendre de réponse de sa part, j'ai ouvert le portail avec mes clefs.

En entrant, j'ai entendu sa voiture partir. J'ai marché jusqu'à la porte d'entrée.

Animée d'un stress évident mais d'une impatience incontestable à la fois, j'étais au bord de l'évanouissement

Je n'ai pas vu mes enfants depuis cinq mois maintenant... et ça a été l'épreuve à plus éprouvante de ma vie entière.

Et là, je ne suis qu'à quelque mètres d'eux... et je suis à la limite de fuir.

Peur de leur réaction... et si il m'en voulait ? Et si il n'était pas content de me revoir... et si...