Je suis au bord de l'évanouissement, je n'ai plus de force, je ne sais pas comment j'arrive à tenir. J'espère qu'Ayden va comprendre mon message. Quand j'ai entendu ce qu'il voulait faire, j'ai cherché un message à lui faire passer pour qu'il comprenne qu'ils ont un camion et qu'ils veulent partir en avion. Ce mec est grand malade, il veut prendre mon bébé et je ne le laisserai jamais faire. Quand j'ai reçu des coups dans le ventre, mon dieu j'ai pensé à ce bébé en moi qui grandit, il est hors de question qu'il lui arrive quelque chose.
Je me suis sentie partir pendant qu'il s'éclatait à me noyer et mon bébé serait mort avec moi. Je ne voulais pas lui dire que j'étais enceinte, mais j'ai gagné du temps et je vais me barrer d'ici. Je n'ai même pas eu le temps de le dire à Ayden. Je l'imagine devant l'écran à me regarder, il a dû péter les plombs et je sais qu'il pourra compter sur Matt s'il m'arrive quelque chose.
Allez Tess réfléchis, comment tu peux te libérer ?
J'ai les mains suspendues et mes pieds touchent à peine le sol, comment je peux me sortir de là. Putain, je ne sais pas dans combien de temps ils vont m'emmener en avion, une fois que je serai dedans je suis foutue, ils ne me retrouveront jamais. Je n'ai pas eu assez de temps avec Ayden, on commence seulement notre vie à deux. Je n'aurai jamais rencontré mon frère, toutes ses pensées me brisent encore plus.
Ce psychopathe revient avec trois types et je reste calme.
— Détachez-là on l'emmène.
Merde fait chier. Un mec s'approche de moi, de rage je lui balance un coup de pied dans les couilles. Un putain de coup qui le fait hurler de douleur pour le faire tomber à genoux, mon autre pied tape dans sa gueule. Sa tête part sur le côté, son corps s'écroule et je ne sais pas comment je fais, c'est irréfléchi, automatique.
Le deuxième arrive mais je n'ai plus de force alors changement de tactique, je ne me débat pas quand il détache une main. Putain ! Enfin, ça fait du bien, mes épaules me faisaient souffrir. Au moment où il détache mon autre main, je lui explose la rotule, d'un coup bien sec en me enfonçant mon coude dans sa gorge. Il hurle douleur en s'effondrent la jambe cassée et j'en profite pour m'agripper à ses cheveux pour lui envoyer un coup de genoux bien puissant dans sa tête.
Putain, sans déconner il les a trouvé où ces mecs, ils sont cons !
Je suis enfin détachée, Philippe reste devant, il me regarde en souriant et en disant au dernier d'aller me chercher. Putain ! Je vois flou quand il avance, j'ai mal partout et mes poumons sont en feu. Je suis gelée. Terriblement gelée. Il n'y a que ma bruyante respiration qui résonne. Je le laisse s'approcher, il me reluque, je suis quasiment à poil. Bien, encore un qui va penser avec ses couilles.
— Je te laisse me toucher les seins une fois, vas-y fais-toi plaisir, lui dis-je en levant mes mains.
En rigolant il pose sa main sur ma poitrine et je le laisse faire, il est tellement con car il ne se préoccupe pas de mes jambes. J'en profite pour lancer ma jambe droite dans ses couilles et pendant qu'il se plie de douleur j'attrape deux doigts de sa main pour les retourner d'un coup sec avec son poignet. Comme ses deux enfoirés de copains, il tombe à genoux en serrant les dents. Il ne peut plus bouger, son bras est retourné, je le tiens par les doigts et j'augmente la pression encore plus fort. Il crie, les insultes fusent mais j'augmente. Oui mon gars je sais que ça fait mal. Merci Fred de m'avoir appris tout ça.
Philippe ne bouge pas mais il ne perd pas son sourire de psychopathe. Je tiens toujours son homme juste avec ses deux doigts, dès qu'il bouge j'augmente la pression.
— Tu les sors d'où tes hommes sans déconner ? Regarde-les, ils sont tellement cons. Ça t'amuse de regarder ?
— Je t'admire vraiment, siffle Philippe en sortant une arme de son dos, je t'imagine bien travailler sous mes ordres, lâche-le maintenant.
Oh oui je vais le lâcher, mais il va avoir mal. Je lui brise les doigts d'un coup sec, sûrement avec son poignet, en terminant par un coup de genoux dans la tempe pour le faire dormir.
— À ton tour, vient te battre contre moi, connard !
— Je n'ai aucun doute pour tes performances à main nues mais contre les balles tu peux rien faire mon cœur, dit Philippe en braquant l'arme sur moi.
C'est pire qu'un psychopathe ce type. Même pas les couilles de venir.
— Pourquoi tu fais tout ça ? Tu t'emmerdes dans ta putain de vie ? Tu as besoin de faire chier les autres pour te sentir bien ?
Il tire, une putain de balles passe à dix centimètres de mon pied et j'arrête de bouger, en fermant ma bouche sinon je risque de recevoir la prochaine.
— Bien, tu as compris que tu dois fermer ta gueule.
J'entends un bruit derrière, je me retourne en position d'attaque sauf qu'une putain de pelle en fer m'éclate la tête. Je titube en hurlant de douleur, j'ai l'impression qu'il a fendu mon crâne tellement j'ai mal. Je n'arrive plus à tenir sur mes jambes, mes genoux touchent le sol, un vertige me submerge. Une fulgurante douleur irradie mon crâne. Ma vue se trouble, je pleure en levant ma main pour la passer dans mes cheveux. Tout est gluant, un liquide chaud coule le long de mon visage. Des sifflements résonnent autour de moi
Philippe s'avance vers moi pour se mettre à ma hauteur.
— La vengeance mon cœur, la vengeance. Et quand tu te réveilleras tu seras déjà loin et le pire reste à venir.
Je me sens molle, sans réussir à me lever. Plus rien ne répond. Mes paupières se ferment et je sombre.
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Ma nouvelle étoile
RomanceJe me suis engagée dans l'armée ! Putain ! Je suis folle. Tout ça pour retrouver mon père qui m'a abonnée. J'ai dix-neuf ans et je suis prête, je veux les réponses à toutes mes interrogations. Mais que va-t-il se passer quand il sera devant moi ? E...