43 Tessa

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Devant la trappe Fariah descend en premier puis je le suis. Je marche dans les couloirs en appuyant sur mon ventre. Allez Ayden il faut qu'on dégage de là. On se croirait dans un genre de bunker. Tout est sombre, éclairé par de petits lumières incrustées dans les murs..

— Tess, montre-moi, c'est le couteau c'était profond, s'inquiète Fariah.

— Ça va, je me soignerai après, je dois le trouver.

— Ça saigne fort, il faudra vite te recoudre, soupire Fariah en voyant mon tee-shirt rose pâle rempli de mon sang. Allez on se dépêche, on se sépare. Je prends à gauche et toi à droite.

Je recharge mon arme et j'avance. J'ai eu de la chance d'avoir reçu la balle dans mon bras droit, je vise du gauche. Je suis en sueur, j'ai chaud. J'attache mes cheveux qui sont trempés et qui me gênent, puis j'ouvre la première porte. La première pièce est vide c'est un genre de salle informatique. Je me dirige vers la seconde, j'ouvre la porte et je manque de m'évanouir, il est là !

Oh mon dieu il est là ! Avec les larmes aux yeux je cours vers Ayden qui est suspendu à un crochet. Les deux mains en l'air, attachées par de la corde qui lui a laceré la peau. Il a dû se débattre comme un fou, ses poignets sont à vifs. Il est torse, le corps couvert de bleus et de sang séché autour de ses entailles. Oh mon amour.

— Ayden ? C'est moi, je suis là.

Je soulève sa tête qui retombe, complètement inconscient. Son pouls est faible mais il est vivant. Putain je l'ai retrouvé ! Je pleure, complètement submergé par le bonheur de le revoir. Je l'aime tellement. Les deux autres soldats sont là aussi, dans un état lamentable. Je prends leurs pouls il est faible également mais ils sont vivants, je n'y crois pas !

Je retourne sur Ayden en prenant une gourde dans mon sac, ses lèvres sont sèches, il a besoin de boire. Je penche sa tête en arrière pour faire couler un peu d'eau sur ses lèvres, mais il n'a pas de réaction.

— Ayden, je vais te détacher.

Je repars dans la salle d'à côté pour prendre une chaise et je reviens, en montant dessus pour couper ses liens avec mon couteau. Je rattrape son corps complètement mou, pour le poser en douceur sur le sol.

— Ayden, réveille-toi s'il te plaît. On va sortir d'ici.

— Tu n'iras nulle part !

Je sursaute en me retournant vers cette voix. Oh putain de merde ! Mohamed est là avec une arme.

— C'est à cause de toi que tous mes hommes sont morts.

Je dirais plutôt que c'est grâce à moi.

— Ouais et toutes les femmes sont libres, c'est fini pour toi.

Mince je l'ai énervé !

— Debout pétasse ! m'ordonne cet enfoiré en me visant.

Il est temps que je rentre chez moi, j'en ai vraiment marre ! Je me lève, en levant les bras, enfin avec le droit j'ai du mal, mais j'obeis.

— Pourquoi tu es là ? Pour lui ?

Non mais c'est quoi cette question si il sait la réponse. Je hoche la tête tout de même.

— Ils sont tellement drogués qu'ils ne risquent pas de se réveiller maintenant et quand ils le feront ils seront tellement en manque que leur corps ne le supportera pas. On leur a injecté une petite nouveauté.

Gros bâtard, je vais me le faire.

— Tu veux quoi exactement ? demandé-je avec une putain de rage pour ce qu'il a fait à mon mec.

Ma nouvelle étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant