Ce nouveau prof est beau, il plait et il le sait, toutes les filles tombent à genoux pour lui et presque aucunes ne lui résiste. Cependant toi jeune étudiante tu te considère comme une personne banale. Pourtant tu devrais savoir que personne ne l'es...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
≡ PAGE 39 ≡
# Et Noa que dirait-elle ?#
-----
Je suis chez mon père pour le week-end, bien évidemment ma mère n'est pas là. Je ne sais même pas quand je la reverrai, de toute manière elle est bien trop occupé pour penser à moi. Il se connaît non que j'ai un beau-père que je n'ai jamais vu et que je ne verrai jamais.
Même si cela m'arrange, je me demande comment réagir et mon père si cela s'avérait vrai. Après tout je sais que ses sentiments pour ma mère ne sont pas éteins.
Assis sur la chaise de mon bureau je fais des tours sur moi-même, la tête penchée en arrière, les yeux fermés. Je réfléchis encore et encore aux événements de cette semaine. Et à ces fameux petit mot anonyme, que je reçois en grand nombre ces temps-ci. Même si mon professeur d'arts m'a parlé d'une petite fille ben, je ne vois vraiment pas qui cela pourrait être.
Je n'enlève pas des suspects la fameuse Sophia, qui n'hésite pas à faire des siennes à tout moment de la journée, comme pour me prendre mes affaires ou bien même mon copain je n'ai pas vu depuis un moment d'ailleurs.
Il est vrai que j'ai complètement délaissé Thibault, il faut dire que je lui en veux encore pour ce que j'ai appris. Il y a au moins cette impression qu'il me cache quelque chose. Comme si il me trompait sans vraiment le faire. Je lâche mon premier soupir de la soirée je me lève de ma chaise, je devrais être en train de réviser mais l'envie n'y est pas.
Je sors de ma chambre et descend me préparer quelque chose à manger. Depuis le divorce mon père ne sort plus beaucoup de son bureau, il enchaîne ses heures de travail, mange peu et ne dors pas beaucoup. Il est déjà 19h et le soleil est toujours là, il n'y a pas un bruit dans la maison et pourtant je sais que je ne suis pas seule.
Cette situation me met mal pour lui, mais que puis-je faire. Après tout j'ai jamais été extrêmement proche de mes parents, qui ont toujours fait de leur travail une priorité. Ils se sont connus quand ils étaient très jeune, ils ne se sont jamais quitté enfin jusqu'à maintenant. Leur vie aurait pu se terminer en conte de fées mais à cause de ma mère la méchante de l'histoire, rien de tout cela ne se passera.
Et dans cette fameuse fin d'histoire c'est mon père qui en subira le plus les conséquences. Même si ce n'est que temporaire.
Je commence donc à préparer quelque chose de bon à manger, et sors deux assiettes. Même si je sais que mon père ne viendra pas manger ni dans le salon ni dans la cuisine, rien ne m'empêche de monter son assiette dans son bureau.
J'ai l'habitude de manger seule le soir le matin avant même le midi, alors ce n'est pas aujourd'hui que ça va me déranger. Et puis de toute manière je me sens mieux seule ça me permet de réfléchir. Une fois mon assiette prête et celle de mon père avec, je la monte à l'étage et toque à la porte du bureau de mon père.
