~ Treinta y Nueve ~

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Gúzman

4 Mars- Terrain de Tennis de Las Encinas

Je déjeunais sur la pelouse près du terrain de tennis avec Camila et Eva. Vu que nous étions seulement les trois personnes au courant pour les lettres, nous n'avions pas le choix de nous réunir seulement à trois pour en discuter.

Au loin nous pouvions apercevoir Ander jouer au tennis et malheureusement rater toutes les balles, chose que son père n'avait pas vraiment l'air d'apprécier.

Camila-le regardant: Ça n'a pas l'air d'aller mieux on dirait...

Gúzman: Non, et son père ne va pas tolérer ça encore longtemps.

Eva-compatissant: Le pauvre...

Comme Gúzman l'avait prédit, son père s'énerva très rapidement, et nous pouvions d'ailleurs entendre cette petite conversation très agitée.

***Début de la conversation***

Antonio : Ok, on prend cinq minutes de pause. Dis-moi, ton poignet va mieux non ?

Ander: Oui

Antonio : Alors c'est quoi le problème ? On dirait un crabe, tu marches de traviole. N'oublie pas que vendredi t'as un match à gagner.

Ander : Ça n'arrive à personne d'avoir des coups de mou ? J'ai le droit d'être complètement à côté de temps en temps non ? Et puis j'ai encore un peu mal de toute façon.

Antonio : Je commence à en avoir marre de tes excuses à la con Ander. Je sais que tu vaux mieux que ça, on a le même ADN toi et moi.

Ander : Oh arrête papa, je préfère encore quand tu passes tes nerfs sur moi. Tu peux me laisser seul cinq minutes s'il te plaît ?

Antonio: Je n'ai pas 5 minutes à perdre Ander.

Ander: Très bien, alors dans ce cas je m'en vais.

***Fin de la conversation***

Gúzman-me levant pour le suivre : Je m'en occupe.

Après les cours

Comme tous les soirs depuis sa séparation, je rentrais du lycée en compagnie d'Ander. Nous prenions le chemin habituelle lorsque nous tombons sur des mecs un peu louches, peu fréquentables, avec des battes de baseball, se dirigeant étrangement vers nous d'un pas rapide et déterminé. Sentant qu'il allait se passer quelque chose de pas cool, il fallait qu'on se barre au plus vite.

Gúzman: Ander on se barre ! Vite !

Nous nous sommes donc mis à courir aussi vite que nous le pouvions, pourchassés par cette bande d'inconnus. Au bout d'un moment, Ander et moi nous séparons pour augmenter nos chances de survie et surtout augmenter nos chances de semer ces mecs qui voulaient vraisemblablement s'en prendre à nous.

Ander

Ander-me rendant compte qu'on me poursuivait toujours: Oh putain.

Je courais dans les rues, sans réellement savoir où j'allais, toujours pourchassé, mais me retrouve pris au piège dans une impasse. Sans hésitation, j'escalade comme je le pouvais le grillage se situant sur ma gauche et me cache un maximum derrière des morceaux de bois et de ferraille. Mais ce n'était peine perdue... Je les entendais arriver et je savais que ma cachette n'était pas si géniale que ça... Je n'avais pas pu leur échapper... Ils m'avaient retrouvé...Et en moins de 10 secondes, j'étais déjà parsemé de coups, des coups qui devenaient de plus en plus violents...

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