~ Cuarenta y Seis ~

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Rebeka

C'était encore la fête chez moi, comme tous les après midi j'ai envie de dire, alors c'est assez difficile de réviser pour les examens de fin d'année... L'interphone au portail sonne, m'indiquant donc que quelqu'un venait nous rendre visite, et comme je suis la seule personne sobre et lucide ici, c'est moi qui vais ouvrir. Valério ? Qu'est-ce qu'il fout là lui ?

Valério: Et bien, il y a une ambiance de folie chez toi!

Rebeka: C'est les réunions d'affaires de ma mère qui finissent toujours en fête, c'est comme ça toutes les semaines, ça ne m'étonne même plus. Qu'est ce que tu viens faire là ?

Valério : J'ai besoin d'un petit service, je voudrais que tu me dépannes.

Rebeka : Tu veux du fric ? Tu as qu'à vendre ta caisse.

Valério : Nan nan je ne veux pas du fric, je veux de la cocaïne.

Rebeka : T' es en train de te foutre de moi là ?

Valério : Nan ma belle, je te demande juste un petit service, je te revaudrai ça je te le jure, alors détends-toi, je sais que chez toi, on est au cœur de l'action.

Sandra : Rebeka tu peux aller à la cave chercher une bonne bouteille de Gin. Ça alors, je t'ai déjà dit cent fois de me prévenir quand tu ramènes un petit chéri.

Rebeka : T'as vu ça où ? C'est pas mon mec !

Valério : Ravi de vous rencontrer, moi c'est Valerio. On est dans la même classe.

Sandra: Moi c'est Sandra, et tu peux me tutoyer tu sais, on est en famille ici.

Rebeka : T'as craqué ou quoi, tu viens juste de le rencontrer maman.

Valério : Enchanté Sandra. Je peux savoir ce qu'on fête si ce n'est pas indiscret ?

Sandra: On ne fête rien de particulier, c'est juste une soirée entre amis.

Valério : C'est hyper tentant comme plan, pourquoi tu ne m'as pas invité ?

Rebeka : Bon arrête ça suffit là, je vais te chercher ta bouteille maman, et toi tu dégages d'ici.

Sandra : Rebeka surveille ton langage, tu me fais honte ! Ne fais pas attention à elle, ici c'est moi la patronne. Tu veux prendre un verre ?

Rebeka-m'adressant à Valério : Je t'interdis de dire oui.

Valério : Avec grand plaisir, il faudrait être fou pour refuser une proposition aussi alléchante.

Rebeka : Putain Valerio tu fais chier.

Valério-suivant ma mère : Je crois qu'il ne vaut mieux pas la contrarier.

Rohh mais putain je vais le tuer ce mec, qu'est-ce qu'il lui prend de vouloir suivre ma mère et ses embrouilles, ce n'est pas comme s'il n'avait pas assez d'emmerdes comme ça. J'espère juste que ma mère ne va pas le fournir, et si jamais elle le fait, j'espère que je ne serais pas impliquée là-dedans et que Lu ne sera pas au courant que son frère se drogue de nouveau.

Sandra : Allez Rebeka, décoince-toi un peu, viens t'amuser avec nous !

Valério : Mais oui Rebe, tu parais un peu tendue là.

Rebeka : Vous me faîtes chier.

Sandra : Je t'ai déjà dit de surveiller ton langage, surtout devant ton ami voyons !

Rebeka : Je me barre, je vais voir des potes.

Sans attendre l'approbation ou la non-approbation de ma mère, je prends mon sac et quitte le domicile familial, il fallait que je change d'air.

Après dix minutes de marche, j'arrive devant chez eux et frappe à la porte afin de signaler ma présence.

Ruben-ouvrant la porte : Oh Rebe salut.

Rebeka : Salut ... Je ne dérange pas ?

Ruben : Non non tinquiète. Vas-y rentre.

Rebeka-m'éxécutant : T'es tout seul ? Les autres ne sont pas là ?

Ruben : Cam' est toujours chez Ander, Mat est avec Lu, Eva est chez Polo et Sofia est certainement avec Christian, le célibat fait de moi une personne seule.

Rebeka : Ah ok...

Ruben : Ça va toi ? Il y a un problème ?

Rebeka : Ça concerne un pote, je ne peux pas en parler. Si je te dis quoi que ce soit, il va me tuer, s'il ne crève pas avant.

Ruben: Quoi ?

Rebeka : Tu sais, on n'a pas toute la vie devant nous, on pense qu'il nous arrivera jamais rien et on perd notre temps à se plaindre pour des conneries, ou dans mon cas, à écouter les problèmes des autres alors qu'au fond j'en ai rien à carrer. Et mes problèmes à moi, il n'y a personne pour les écouter... Pas même moi... Et si ça se trouve, quand j'ouvrirai enfin les yeux, il sera trop tard, j'aurais laissé passer ma chance, et je n'ai pas envie que ça m'arrive. Je ne veux pas regretter de ne pas avoir fait ce que je voulais...

Ruben: Fais-le alors, faut pas hésiter et faire ce que tu veux.

Je sais que si je ne me lance pas maintenant, je ne me lancerai jamais, alors sans qu'il s'en doute, j'embrasse le garçon en face de moi.

Rebeka : Voilà ce que je veux, et j'ai voulu me lancer, et je me suis rétamée, c'est comme ça, ça arrive parfois. Non en fait c'est tout le temps comme ça.

Ruben : Non, pas tout le temps.

Et sans m'y attendre, Ruben prend les devants et s'approche à son tour de ma bouche afin dy laisser un baiser, un baiser doux et langoureux à la fois, et comme nous étions deux adolescents en pleine poussée d'hormones, seuls dans une grande maison, à se bouffer la bouche l'un de l'autre, je peux vous dire que la fin de la soirée et toute une partie de la nuit à été torride.

Le lendemain, chez Ruben

Malgré une nuit assez mouvementée, nous avons bien dormi, du moins pour ma part, j'avais bien dormi dans les bras de l'homme qui me plaît depuis un moment déjà, mais le réveil fut un peu plus brutal à cause de la sonnerie de mon téléphone qui a retenti au moins trois fois, si ce n'est plus. Au bout d'un moment, j'ai donc décidé de répondre, mais la douche fut glaciale.

Ruben-réveillé par mes cris : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Rebeka-choquée : C'est ma mère, elle a été arrêtée. Elle est en prison.

 Elle est en prison

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