Elite

~Cinco~

Notre première journée à Las Encinas était terminée. Après avoir salué les autres, nous nous sommes dirigés vers notre chauffeur qui nous attendait devant le bâtiment. Le trajet se passa dans la joie et la bonne humeur; nous étions tous satisfaits de cette journée.

Ruben: Alors à ce que je vois, vous êtes contentes les filles?

Eva: Tout va bien, c'est encore mieux que ce que je pensais! Les filles sont vraiment cool, et les garçons sont tous super beaux

Sofia: Eva à raison, j'ai passé mon après-midi avec Cayetana et Rebeka, elles sont vraiment sympas, tout comme les autres filles d'ailleurs.

Camila: On nous a tout de suite mis à l'aise, j'apprécie vraiment le premier pas qu'à fait Lu. Grâce à cela nous avons découvert de superbes personnes avec des personnalités et des caractères différents. Nous n'avons pas vraiment eu le temps de parler aux garçons, mais chaque chose en son temps dis-je avec un petit rire. Le temps passé en compagnie des filles était en tout cas très agréable.

Matéo: Tu vois soeurette, la vie ici va être superbe.

Camila: Tu as raison lui répondis-je avec un sourire

Mon frère avait encore et toujours raison. J'adorais le voir avec le sourire, confiant et heureux pour moi. Ici, je sentais que tout allait bien se passer, que personne ne viendrait me menacer, qu'on ne me retrouvera jamais. Les personnes qui à présent m'entouraient étaient des personnes super attachantes et en lesquelles je pourrais avoir confiance. Pour le moment, je semblais vivre un conte de fée, surtout quand je pensais à lui, à Ander. Je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Je le connaissais seulement depuis ce matin, et pourtant, c'est comme s'il avait bouleversé ma vie.

Camila: Et vous avec les garçons ça s'est bien passé?

Ruben: Valerio et Christian sont super cool! Ils ont déjà parlé d'organiser une soirée d'ailleurs!

Matéo: Gúzman, Polo et Samuel sont eux aussi très sympa, ce sont des mecs posés ayant les pieds sur terre.

Camila: Et Ander alors?

Je regrettais d'avoir dis ça. Les mots étaient sortis de ma bouche avant de penser aux répercutions que cela pouvaient avoir. Quand je vous disais qu'il occupait mes pensées, je ne mentais pas. Mais après tout, je voulais en apprendre plus sur lui, même si je sentais les regards interrogateurs des mes amis autour de moi. Je vais subir un interrogatoire, c'est sûr et certain

Matéo: Ander n'est pas un garçon très bavard, il nous a parlé que brièvement. Gúzman m'a dit qu'il était assez renfermé sur soi-même, mais qu'il était très gentil et bon délire. Je pense d'ailleurs que vous pourriez bien vous entendre. Mais pourquoi me demandes-tu cela?

Je l'avais dis, mes paroles allaient engendrer des suspicions et des interrogations des personnes présentes dans cette voiture, surtout de mon frère et de son acolyte de toujours. Je parlais très rarement sur le sujet garçon depuis... mon "ex"..., et ma question si soudaine les avait certainement choqués.

Camila: Euh...rien,...c'est juste que vous avez citez tout les prénoms des garçons sauf le sien, je me posais juste la question...c'est tout hein...n'allez pas vous imaginer des choses

Ruben: Mais nous nous n'imaginions rien, mais vu ta réaction je crois qu'il y a anguille sous roche ma petite !

Sofia: C'est vrai ça, tu as l'air bien nerveuse d'un coup. Tu nous caches des choses Camila Sanchez!

Eva: Raconte-nous tout! Tu le trouve beau ?

Camila: Mais arrêtez un peu, c'est vous là qui me rendez nerveuse. Vous savez très bien que c'est un sujet avec lequel je ne suis pas à l'aise.

Matéo: Désolé Cam', mais c'est toi qui a commencé.

Eva : Maintenant réponds à ma question : tu le trouves beau oui ou non ?

Je ne pouvais pas le nier, Ander était vraiment un très beau garçon. Il avait un charme naturel qui faisait certainement craqué toutes les filles, c'est donc pour cela que je n'avais aucune chance avec lui; il était peut être déjà en couple d'ailleurs. Mais je n'arrivais pas à me le sortir de la tête ;son visage, son regard et son sourire me revenaient sans arrêt à l'esprit. Il avait pris beaucoup de place en si peu de temps, mais tant que sa place était dans ma tête et non dans mon cœur, tout allait bien...

Camila : C'est vrai qu'il est plutôt beau garçon, mais en même temps qui penserait le contraire. Même vous les filles je suis sûre que vous êtes du même avis que moi.

Sofia: Je le savais ! En même temps vu comment tu le regardais ce matin en mathématiques, cela voulait tout dire.

Camila : Stop, cette discussion s'arrête là, nous sommes arrivés.

C'est ce qu'on appelle, être sauvée par le gong, même si je savais pertinemment que mes chers confrères avec qui je vivais n'allaient pas passer si vite à autre chose.

Une fois dans ma maison, ou plutôt devrais-je dire, dans notre maison, je décidai de monter prendre une douche, afin de me rafraîchir les idées et de me le sortir de la tête.
L'eau froide ruisselait sur mon corps depuis au moins une bonne vingtaine de minutes, mais rien ne changeait, il était toujours là. Mais qu'est ce qu'il m'avait fais ? Je ne m'étais jamais senti aussi étrange, aussi perdue. Je ressentais des choses que je n'arrivais pas à contrôler. C'était peine perdue, ce n'était pas une simple douche qui allait me faire penser à autre chose. Je sorti donc de ma douche, m'habilla d'un simple short et d'un simple tee-shirt, m'occupa rapidement de mes cheveux, puis descendit retrouver les autres pour dîner.

Durant le repas, le sujet Ander n'avait pas fait de réapparition, ce qui me soulageait beaucoup. Je l'avais d'ailleurs presque oublié grâce à Ruben qui nous racontait quelques anecdotes de son enfance, dont certaines avec mon frère ou encore moi même. L'ambiance était vraiment chaleureuse et détendue. C'est dans ces moments là que je me rends compte a quel point j'ai des amis extraordinaires et à quel point j'ai de la chance de les avoir à mes côtes.

A la fin du repas, je regagnai ma chambre après avoir bien sûr souhaité une bonne nuit aux autres. Je voulais passer un petit moment seule pour me reconcentrer sur moi-même, un petit peu de tranquillité ne faisait jamais de mal. Je terminai d'abord de ranger les quelques cartons qui me restaient du déménagement avant de me poser dans mon lit, sous ma couette, mon téléphone en main. Je répondis vite fait à quelques messages de ma mère qui me demandait comment s'était passée ma première journée avant d'ouvrir l'application Instagram. J'étais en train de faire défiler mon fil d'actualité lorsqu'une notification attira mon attention.

"@ander.muñoz a commencé à vous suivre."

Ça y est, il était revenu là haut...