3- Tijalo

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Brésil, Cruzeiro do Sul Acre

00:21

Je rentre dans la boîte de nuit, après 1 heure de route avec les mongols que j'ai c'est infernal. Je me suis habillé comme les filles l'avait dit, une longue robe noire avec une fente sur ma jambe gauche et un énorme dos nu. J'ai mis mes talons YSL, pris mon sac à main Guess et bien évidemment Julia m'a coiffé et maquillé comme elle le fait si bien. Teiva est à ma droite avec Tiago et à ma gauche, Julia et Gabriel, qui lui, a passé son bras sur les épaules de la blonde.

Bientôt ensemble ceux-là.

On arrive aux escaliers qui mènent au coin VIP mais un homme grand, jeune pas plus de 23 ans, vêtu d'un costume noir avec une oreillette très visible un videur nous interpellent en nous barrant la route :

-Vous êtes qui pour monter vous ?

-Oh, je suis outrée que vous ne me connaissiez pas cher monsieur ! Répondis-je avec un ton sarcastique et continue avec cette fois un ton beaucoup plus sérieux. Nan sérieusement, dégagez ou je vous colle une balle dans les couilles et dans votre petite cervelle de moineau.

Ses yeux écarquillés rencontrent les miens et une peur l'envahit mais il répond quand même :

-Il me faut votre nom, c'est tout, c'est mon boulot.

-Tu veux mon nom ? Valdez, ça te dit quelque chose peut être ou tu veux mon cv aussi ?

Il s'écarte directement à l'entente de mon nom, nous laissent passer et il déglutit difficilement une fois dos à lui. Je m'installe sur un des divans et allume le joint que je voulais commencer plus tôt dans la journée. L'odeur de la drogue émincée remplit mes narines et je tire une taffe laissant toutes cette drogue va en moi pour me calmer je l'espère. Quand une voix que je connais trop bien hurle essayant de se faire entendre avec le volume de la musique qui est trop haut :

-Bon, Liv dis-nous ce que tu as à célébrer ! S'écrie Teiva.

Je me lève, dépose mon joint sur le cendrier et prends mon verre de martini avec ces fameuses trois olives trempées, bois une gorgée avant de commencer :

-Très bien, je vous ai fait venir ici car j'ai décidé de

-DECLARER LA GUERRE A ELIO FERRAZ !

Je reprends une gorgée de mon verre. Tous mes amis me regardent avec incompréhension, Gabriel fronce les sourcils et me demande :

-Pourquoi faire ? A part nous mettre dans la merde ! Livia ! Cet homme a sans doute 3 fois plus d'hommes que nous et toi, tu vas déclarer la guerre ?!

-Gabi, Gabi, Gabi cet homme comme tu le dis est venu dans mon territoire et a tiré sur un de mes hommes. Je ne veux plus que cela n'arrive.

Je finis mon verre d'une dernière gorgée mais tout ce que j'avais en tête c'était sa putain de tête, je l'avais vue qu'une seule fois et ce n'était pas suffisant apparemment. Je reporte mon regard sur ceux de mes acolytes en face de moi qui n'avait pas décroché un seul mot. Je reprends mon joint et me rends aux escaliers pour descendre jusqu'à la foule. J'espère me détendre un peu plus ici, je prends une taffe et la recrache sur les gens. Je me mets au milieu de toutes ces personnes déchirées un peu comme moi au final, je commence à me déhancher quand j'aperçois un homme très grand. Il est habillé en costar noir, les cheveux ébouriffés châtains, les mains dans les poches il me regarde intensément, son regard.

Son regard me dit quelque chose, j'arrête tout mouvement, pour le visualiser un peu mieux, il a des tatouages qui montent jusqu'aux oreilles. Je le reconnais.

MI AMOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant