36- Me faire pardonner

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Etats-Unis, Los Angeles

10:14

POINT DE VUE LIVIA :

Je veux me replacer dans les bras d'Elio mais tout ce que je touche c'est le vide, sa place est vide. Je me réveille brusquement, pensant qu'il fait une crise mais je n'entends absolument personne dans la salle de bain ou dans le dressing. Je m'assois, remarque que son téléphone est encore posé sur sa table de chevet et au même moment la porte s'ouvre.

Elio, seulement habillé d'un jogging gris qui porte un plateau en bois avec toute sorte de nourriture dessus.

-Merde, j'ai fais trop de bruit en bas ? Ça ta réveillée ? Me demande-t-il en avançant vers le lit.

Je souris comme je l'ai jamais fait dans toute ma vie.

-Non t'inquiète, je te trouvais plus dans mes bras et je me suis inquiétée. Dis-je d'une voix encore endormie.

-Je me suis dit que j'allais me faire pardonner aujourd'hui alors voici ta première surprise. Déclare-t-il en s'asseyant et pose le plateau délicatement sur la couverture noire.

Je reste immobile, le regardant remettre quelques trucs sur le plateau et je m'en rends compte que je commence vraiment à avoir de réels sentiments et que je pourrais être capable de l'aimer.

J'essaye de laisser de côté cette révélation pour profiter du moment.

Quand il me regarde enfin, je me précipite vers lui pour le prendre dans mes bras.

-Merci Elio. Je n'ai jamais eu ce genre d'attention. Dévoilais-je dans son cou.

Il rigole et me recule pour prendre ma tête entre ses mains.

-C'est une première pour moi aussi mi amor.

Je souris et l'embrasse avidement à en perdre la tête.

-Ça va refroidir Livia. Me lance-t-il entre deux baisers.

Je me recule à contre coeur pour découvrir ce qu'il a fait. Un verre d'eau, une tasse de chocolat chaud, un pain au chocolat, un bol de céréales, un café et un croissant. Tout ce que j'aime.

-C'est toi qui as fait tout ça ? Ou Maria t'a aidé ? Questionnais-je en me précipitant sur le pain au chocolat.

-Maria est en vacances, donc oui c'est moi qui ai fait tout ça. Je me suis retrouvé au centre de ville de Los Angeles pour aller chercher ces foutus trucs. T'imagine, un mafieux qui va dans une boulangerie ? Tout le monde me regardait comme si j'allais les tuer. Explique-t-il en prenant le café pour lui.

Je rigole en l'imaginant parfaitement dans une boulangerie en demandant des viennoiseries.

-J'imagine que la boulangère était en flippe. Formulais-je en finissant ma bouchée.

-Oui elle tremblait carrément et bizarrement quand je suis arrivé tout le monde m'ont laissé leurs places. Ça sert à quelque chose ce statut quand même.

Je rigole encore plus, m'étouffant presque avec un bout de chocolat et Elio rigole.

-Merci c'est super bon. Essayais-je d'articuler la bouche pleine.

-Oui je vois ça. Se moque Elio.

Je lui tape l'épaule et il me sourit.

-Tu devrais te faire pardonner plus souvent. Balançais-je avant de prendre une gorgée d'eau.

Il me lance un regard en biais et engloutit la moitié du croissant en une bouchée. Je hausse les sourcils.

-Eh bah dis donc. J'en vois un qui est affamé. Me moquais-je en retour.

MI AMOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant