MI AMOR

15- La porte

Etats-Unis, Los Angeles

23:41

POINT DE VUE LIVIA :

Elio est toujours sur le canapé en train de dormir pendant que Steve, Max et moi nous sommes devant lui à attendre. Personne ne parle mais les questions fusent dans ma tête.

-Qu'est-ce qu'il l'a ? Demandais-je tourmenté.

Ils ne répondent pas ne sachant pas ce qu'ils peuvent dire ou non mais je veux juste savoir le plus gros et comment réagir dans ces cas.

-Ça dépend, c'est très souvent à cause de ses pensées qui partent trop loin dans son passé ou un simple manque de sommeil enchaîné.

Je lance un regard étonné à Max qui vient de m'avouer la raison de ses tourments et reporte mon attention sur l'homme le plus puissant du globe terrestre allongé sur son canapé.

-Comment éviter ce genre de cas ?

-Il n'y en a pas. Et puis il n'a jamais voulu aller un médecin, parce que selon lui il n'a pas le temps. Ironise Steve en se souvenant de ses paroles.

-Je dois faire quoi si ça arrive encore ? Questionnais-je pour le plus de réponse possible.

-Il faut qu'il respire profondément, fais-le en même temps que lui et calme-le comme tu peux. Quelques fois ça engendre une crise d'angoisse vu qu'il n'arrive pas à respirer normalement mais c'est assez rare, il réussit souvent à contrôler lui-même.

Je hoche la tête notant toutes ces informations dans un coin de ma tête.

Elio se réveille dans les vapes essayant de se relever.

Max lui dit de ne pas se mettre debout mais le grand méchant loup se lève du canapé avant de nous contourner et sortir de la pièce, en n'oubliant pas de claquer fermement la porte sur son passage.

On se regarde mutuellement avant de rejoindre la porte et sortir de ce bureau. Nous regagnons le rez-de-chaussée.

-Bonne chance avec le boss ! Me lance Steve compatissant.

-Dort bien bella. Rajoute Max.

-La soirée va être longue ! Bonne nuit mis hijos.

Ils rigolent amèrement et Steve n'oublie pas de me faire rappeler que je suis plus jeune qu'eux.

-On a juste une différence de 4 ans, calmate !

Nous partons dans des rires francs sous les regards des personnes blasées qui rejoignent l'ascenseur.

-Oh c'est bon on a le droit de rigoler ou votre vie est vraiment de la merde jusqu'à dévisager des personnes heureuses ? Râlais-je m'adressant à tout le monde.

Les deux hommes à mes côtés se remettent à rire entraînant le mien par la suite.

La porte d'entrée s'ouvre violemment et je peux reconnaître la présence d'Elio. Mon regard ainsi que mon visage se ferme instantanément quand je suis prise par le poignet et amenée de force à l'extérieur.

Les dernières choses que je vois sont Steve et Max riant et me font des bisous dans les airs me soutenant.

-C'est qui qui ont des vies de merde Livia ? Me questionne-t-il en se mettant face à moi, son regard dur sur moi me déstabilise légèrement.

-Tes hommes. Répondis-je sans flancher et ne le quittant pas du regard.

-La seule ici qui a une vie de merde c'est toi. Comment va ton père ? Ou encore ta mère ? Ou peut-être ton frère ?