Venezuela, Bolivar
11:38
POINT DE VUE ELIO :
Nous venons d'atterrir à Santa Elena de Uairén, une ville paumée de Bolivar, qui se situe à la frontière du Brésil.
Je descends les marches de mon jet et m'avance vers la Mercedes qui nous attend à quelques mètres de nous.
-Pourquoi il fait aussi chaud ici ? Ebruite Max en s'essuyant sa nuque en sueur.
Il fait un peu près 40 degrés mais ressentit 56.
Nous sommes tous en sueur.
On monte tous dans la voiture, moi à côté du chauffeur puis les 3 autres derrière.
Je prends mon téléphone et envoie un message à mes hommes de nous rejoindre à notre hôtel. Je donne l'adresse au mec à côté de moi qui est très bronzé, des lunettes de soleil noir rectangle et porte une chemise motif tropicale.
Il démarre et nous fait découvrir sa ville en pointant du doigt quelques endroits qui, selon lui est les meilleurs du Venezuela entier.
-Et donc ici c'est le meilleur restaurant que j'ai jamais goûté de... S'interrompt-il en voyant mon flingue que je sors discrètement mais assez pour qu'il ferme sa gueule durant le reste du trajet.
-Ça c'est quoi selon vous ? Ajoute Steve en pointant un entrepôt, qui est au milieu de la ville.
Nous savons tous de quoi il s'agit mais si nous pouvons ramasser des informations par ce putain de guide c'est avec plaisir.
Il jette des coups d'oeil à mon arme posée sur mes jambes le faisant stresser.
-Parle. Ordonnais-je.
-Eh bien c'est ici où le cartel de Matteo Moreno se rejoint tous les jours à la même heure.
-Quelle heure ? Me redressais-je intéressé par la tournure que prend la conversation.
-Entre 1 et 3 heures du matin. Annonce-t-il les yeux rivés sur la route.
-Bien.
Nous arrivons très bientôt à l'hôtel que j'ai réservé entièrement pour ne pas être dérangé.
Je vois déjà mes deux SUV sur le parking et l'hôtel qui est plus ridicule que la chemise du mec à mes côtés mais c'est seulement pour 2 nuits et encore je ne suis pas sûr que la deuxième nuit soit nécessaire.
Le guide alias le chauffeur se gare aux côtés de nos voitures blindées et nous descendons récupérer nos affaires dans son coffre, je lui passe deux billets de 20 dollars et il sourit en partant.
Nous rentrons dans l'hôtel miteux et montons au dernier étage grâce à l'ascenseur qui sent clairement la merde.
-Qui a chié dans cet ascenseur ? Questionne Colin en se bouchant le nez.
-Ça doit être sûrement Max, les Italiens n'arrivent pas à se retenir. Blague Steve.
-Je t'emmerde pauvre con.
Je lève les yeux au ciel puis le ding de ce pourrave ascenseur retenti, signe que nous sommes arrivés au 5 ème étage.
On longe le couloir par simple précaution, puis la porte 514 s'ouvre et c'est Jay qui nous accueille.
Mes hommes tournent la tête en direction puis hochent la tête pour me saluer.
Je fais vite le tour de la pièce et me positionne devant tout le monde.
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MI AMOR
RomanceAprès avoir vécu l'abandon de sa mère lors de son dixième anniversaire, le suicide de son père devant ses yeux et voir son frère sombrer dans l'alcool et la fumette. Livia s'est promis de continuer à entretenir le cartel de son père à seulement quin...