13- Gala

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États-Unis, Los Angeles

14:27

POINT DE VUE LIVIA :

Je suis au centre commercial avec Julia et Teiva pour essayer de trouver une robe et tout ce qui s'en suit. Ce soir c'est le gala et je vais devoir supporter Elio toute la soirée, en plus de devoir faire comme si j'étais sa bien-aimée.

Je vais détester cette soirée.

Nous allons dans une boutique de prêt-à-porter de luxe et je fouille clairement partout pour trouver la robe parfaite. Les filles m'aident en me montrant plusieurs tenues et je les essayent.

J'enfile une robe en satin lilas, elle traîne un peu par terre tellement qu'elle est longue et il y a une ouverture laissant apparaître toute ma jambe. Le haut est un corset transparent avec des strass blancs mais le satin vient cacher la plupart du corset. Je me retourne et le dos nu qu'elle offre laisse voir mon tatouage d'hier.

(Voir la photo d'en haut)

Je sors de la cabine, le sourire aux lèvres. Teiva lâche un juron les yeux écarquillés et de même pour Julia qui ouvre la bouche.

-T'es magnifique Liv. Me dit Teiva.

-Oublie les autres, tu prends celle-là ! Déclare Julia.

Je ricane et reviens dans la cabine, je l'enlève et me rhabille de ma jupe noire avec mon tee-shirt beige et mes bottes noires.

Je sors en prenant soin de mettre les robes que je n'ai pas essayées sur le portant et on se dirige vers la caisse. J'attrape la carte bleue d'Elio qui ne pas laissé le choix de la prendre parce que soi-disant : "Ma femme doit se payer des robes avec mon argent et tu n'as pas le choix mi amor."

Non mais quel imbécile.

Je paie et on sort de cette boutique pour en trouver une autre qui vend des talons.

Après plusieurs magasins, on a trouvé mes talons, mon sac et mes bijoux.

J'ai même un petit peu dépassé le budget pour offrir des cadeaux à mes copines.

Il l'a bien cherché.

Je rentre dans la villa, les bras chargés, les filles dans le même état que moi et nous montons directement. Elio, dans les escaliers du 2 ème étage nous regarde en haussant les sourcils.

-Sérieusement tout ça pour une aussi petite personne ?

-Je t'emmerde sale con. Formulais-je en allant dans ma chambre.

Il sourit mais se met rapidement dans l'embrasure de ma porte, nous bloquant le passage.

-Répète.

-J'ai dit je t'emmerde sale con. Articulais-je sans aucune peur. Tu as besoin d'appareils auditifs ?

Il me prend par le poignet, m'obligeant à faire tomber mes sacs et de le suivre.

Dans sa chambre il me plaque violemment sur le mur, sa main sur mon cou me comprime la gorge et l'autre descend dans mon dos.

-Je suis très calme depuis le début mais toi et tes provocations commencent sérieusement à me casser les couilles. Alors si tu ne veux pas que je te flingue ou que je flingue tous tes petits amis, un conseil reste tranquille.

Sa lueur dans ses yeux est pétillante et sa poigne me serre encore plus forte, ma respiration a du mal à circuler normalement.

-Tes petites menaces de merde tu peux te les mettre dans ton cul. Ajoutais-je avant qu'il ne serre encore plus mon cou.

MI AMOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant