20- Repas

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Etats-Unis, Los Angeles

06:56

POINT DE VUE LIVIA :

Quand je rejoins Ely dans ma chambre elle est assise en tailleur en train de taper contre son téléphone en colère.

-Qu'est-ce que tu as ? Demandais-je en posant mes courses sur le meuble à côté de la porte, que je n'ai toujours pas revu depuis la dernière qu'Elio l'a enlevé.

Elle fronce les sourcils en levant vivement sa tête et me dévisage avant de me crier dessus :

-Qu'est-ce que j'ai ? TU AS DISPARU EN PLEINE NUIT ! J'étais morte d'inquiétude ! TU DEVAIS TE REPOSER !

Je ris face à cette fille folle et je m'affale à côté d'elle, sur mon lit.

-T'étais où ?! Réclame-t-elle.

-Avec Elio. Balançais-je.

Elle me regarde avec ses yeux bleus faiblement écarquillés, elle n'a pas dû dormir beaucoup.

-Tu n'as pas dormi ? Demandais-je.

-N'essaie pas de changer de discussion Livia ! M'accuse-t-elle en levant son doigt face à moi.

Je glousse légèrement avant de me reprendre sous le regard meurtrier d'Ely qui attend mon explication.

-Je vais avoir mes règles, du coup j'ai été chercher ce qu'il me faut avec Elio vu que je ne dois pas conduire. Nous sommes partis sans payer donc les flics sont arrivés. On a fait une longue course poursuite mais on a réussi à les buter. Racontais-je brièvement.

Ely à la bouche ouverte en m'entendant raconter ce qui s'est passé.

-Putain. Ta vie est un film ! Ricane-t-elle.

Nous nous marrons jusqu'à ce qu'elle m'annonce qu'elle doit rentrer chez elle nourrir son chat Filippe. Elle me salue et s'en va tandis que je pars dans ma salle de bain, prendre une douche en faisant bien attention à ne pas mouiller mes pansements.

Je pars chercher une chemise à Elio dans sa chambre en serviette, car j'ai trouvé un corset jaune fluo seulement il me faut une chemise noire en guise de robe en dessous.

J'ouvre sans toquer espérant qu'il ne soit pas là, je rentre dedans et ne trouve pas le sexy boy qui mesure un mètre quatre-vingt-douze.

Donc j'avance jusqu'à me glisser dans son dressing.

Je trouve très facilement ce que je veux, car monsieur adore le noir et ne porte que ça.

Je pars très vite de cette pièce jusqu'à me retrouver plaqué contre le mur de l'entrée de son dressing. Je relève la tête pour affronter Elio dans les yeux, il tient fermement une de mes hanches avec sa main brûlante et l'autre est à côté de mon visage. Nos corps se frôlent dangereusement.

-Mi amor... Qu'est-ce que tu fais à me piquer une de mes chemises ?

-Vu que tu fais la taille d'un ogre, tes chemises me font des robes et c'est donc parfait pour m'habiller. Répondais-je en toute honnêteté.

-Tu viens de me comparer à un ogre ? Revendique-t-il en haussant les sourcils.

-Exactement. La définition parfaite. Me moquais-je de lui ouvertement.

-Après la porte, je peux jeter tes affaires si tu continues comme ça mi amor.

-Alors tu ne m'en voudras pas si je pique toutes tes affaires dans ce cas ?

MI AMOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant