24- 16 juillet

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États-Unis, Los Angeles

19:57

POINT DE VUE LIVIA :

Je rentre à la villa, espérant ne croiser personne et en effet lorsque je monte directement dans ma chambre pour me changer, personne n'est dans les environs.

J'entends seulement des discussions du 2 ème étage dans son bureau.

Mais je m'enferme dans ma pièce où je dépose les sacs remplis de lingerie. Je les rangerai après, là il me faut que j'aille courir jusqu'à la plage.

Je prends mon legging et une brassière de sport, j'enfile mes écouteurs et glisse mon téléphone dans la poche de mon bas.

Je descends en bas pour récupérer une bouteille d'eau fraîche et repars directement.

Je commence à faire mon footing en écoutant ma playlist qui commence par Under The Influence par Chris Brown.

Je gagne un chemin qui mène à la mer, j'ai déjà vu une fois Elio passer par là alors je m'aventure dans le petit sentier.

Pendant plus de 10 minutes je longe ce chemin orné d'arbres plus grands les uns des autres.

Je vois enfin la mer en face et malgré mes écouteurs, le bruit les vagues parcourt mon corps tout entier.

La plage est tellement déserte que me suis demandé si c'est peut-être une plage privatisée par Elio.

En même temps, ça ne me choquerait pas si c'était le cas.

Et puis étant donné le temps qu'il fait, c'est normal qu'il n'y ait personne. Il pleut et le ciel est couvert de nuages presque noir, le soleil a disparu quand j'ai quitté la maison ce midi.

Drôle de coincidence.

Mais une silhouette attire mon oeil, elle est assise devant l'eau et contemple l'océan Pacifique.

Je crois d'abord que c'est Elio mais ces cheveux me font penser à ceux de Colin.

Blonds et mi-longs, qui lui arrive juste en dessous de ses oreilles et souvent en pagaille, comme là.

Je m'avance vers lui en retirant mes écouteurs et il se retourne, en me voyant il fronce d'abord les sourcils mais finit par me sourire tendrement et tapote à côté de lui.

Je m'abaisse et m'assois à sa droite, on contemple la mer agitée causée par le vent et la pluie qui s'abat violemment sur celle-ci.

-Je suis désolé. Prononce-t-il en tournant sa tête dans ma direction.

-Ne t'en fais pas. Tu as été au courant quand ? Demandais-je en le regardant moi aussi.

-Ce matin. C'est pour ça que je ne suis pas venue avec les gars pour te réveiller, je n'aurais pas pu te regarder dans les yeux sans rien te dire. Me révèle-t-il.

Ce gars était tellement gentil que je me suis demandé pourquoi était-il dans un cartel le plus dangereux du globe terrestre ?

-Puis-je te poser une question ? Souriais-je.

-Vas-y.

-Pourquoi avoir intégré une mafia alors que regarde toi ! Tu prends soin des gens comme il le faut, tu es drôle, attentionné, beau et j'en passe ! Que demander de plus ?

On se marre puis il me répond sérieusement :

-Car j'ai eu une enfance difficile avec des parents qui s'en foutaient de moi alors je me suis dit que cette vie saura peut-être me rendre plus heureux que celle passée avec ma famille. J'ai été plus heureux en 3 ans ici que 18 ans avec ma famille tordue. Débite-t-il rapidement.

MI AMOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant