47 | Acceptations

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HAYDEN

J+ 5

23h53

Hôtel particulier de la Famille Wolff, Florence, Italie

    

Elle n'hésite pas une seconde à répondre à mon baiser. Ses lèvres s'entrouvrent immédiatement et laissent ma langue goûter à la sienne tandis que ses doigts s'agrippent à mes cheveux et qu'elle presse ma tête contre sa bouche. Elle gémit quand je mordille sa lèvre. Je grogne quand elle répond en faisant de même.

Nos respirations sont enfiévrées mais je n'arrive pas à me retenir de dévorer ses lèvres. Il n'y a rien de doux dans la manière dont je presse son corps contre le mur et dont je tiens fermement son cou dans ma main. Ses ongles s'enfoncent dans mon cuir chevelu alors je fais lentement glisser ma main le long de son décolleté. Elle rate une respiration et décolle son dos du mur pour venir à la rencontre du mien.

Elle a le goût du péché.

Nos lèvres bougent ensemble, tentent de s'apprivoiser mais le désir est plus fort. Je la tiens fermement contre la porte, résistant aux assauts de ses hanches qu'elle soulève vers mon bassin. Elle émet de délicieux petits bruits et je suis forcé de reconnaître que je vais bientôt devoir faire plus que l'embrasser. J'ai déjà la sensation de sa bouche ailleurs.

Alors que je commence à m'éloigner de ses lèvres si tentantes pour embrasser sa mâchoire et son cou pour l'embraser de mes baisers empressée, elle se recule, le souffle court. J'ouvre alors les yeux et tombe dans les siens. Sa bouche est gonflée, ses joues rouges et ses pupilles tellement dilatées que j'ai la sensation de perdre pieds. Elle me dévisage avec une intensité telle que j'ai l'impression qu'elle pourrait me faire jouir dans la minute si elle le décidait.

Nos bassins sont emboîtés et je me remémore le goût qu'elle a, la manière dont elle palpite autour de moi et celle dont ses yeux se révulsent quand elle articule mon nom.

— Je pensais que tu ne céderais jamais, me murmure-t-elle comme un reproche.

Sa voix est éraillée par le désir que je devine dans ses prunelles. Je fais glisser ma main le long de sa hanche et elle frissonne. Je descends lentement mon regard sur son visage, incapable de discerner autre chose que ces lèvres si parfaites contre les miennes.

— Même les saints ne pourraient pas résister à la tentation.

Elle m'offre un sourire provoquant mais mon âme n'est plus prête à jouer. Je ne dis rien quand elle se retourne pour ouvrir la porte de sa chambre et je n'arrive pas à articuler le moindre mot quand elle s'écarte de moi pour s'engouffrer dans la pièce.

Je l'attrape par la taille avant qu'elle ait pu me quitter et la plaque contre mon torse. Je fais glisser mes doigts contre son ventre plat et attrape sa queue de cheval de mon autre main.

— Où crois-tu aller, darling ?

Je tire sur ses cheveux et elle penche la tête en hoquetant de surprise. Ma bouche affamée s'empare de son cou sans lui laisser de répit et je mords la peau de sa nuque alors que je sens qu'elle abaisse ses dernières défenses. Ses jambes semblent flageoler au moment où ma main s'égare un peu trop bas sur le satin vert de sa robe.

— Je m'enfuis.

Pourtant ses actes prouvent le contraire. Sa main rejoint la mienne sur son ventre et lui impose une pression assez forte pour me faire descendre contre son entre-jambe. Elle presse ensuite ma paume contre son intimité protégée par un tissu si fin que je la sens presque déjà trempée.

NÉMÉSIS | LES ROSES DE ROME T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant