25 : Le Cyclone

7.8K 431 517
                                    

LE CYCLONE

✧ LE CYCLONE ✧

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je regardais l'écran de mon téléphone, la page Instagram de Billy que je venais tout juste de bloquer par lâcheté, amère.

Je soupirai en passant mes mains dans mes cheveux blonds ébouriffés, les décoiffant un peu plus. J'avais toujours aimé avoir les cheveux en bataille, ça reflétait parfaitement le bazar dans ma tête, et je me foutais de ressembler à une sorcière aux yeux de certains garçons avec tout ce maquillage noir sur mes yeux et ma coiffure.

J'étais moi-même et si ça ne leur plaisait pas, ils pouvaient aller se faire foutre.

— Qu'est-ce que tu foutais avec ce mec ?

Je me retournai vers mon interlocuteur et découvris sans surprise Nathan.

— Tu m'espionnes, maintenant ?

Je ne savais même pas qu'il nous avait vus, et si je devais me ficher de ce détail, je ne pouvais m'empêcher de me demander s'il avait vu que j'avais embrassé Billy.

Nathan s'avança dangereusement vers moi, dégageant une aura mystérieuse. Il ferma la porte de ma chambre à l'aide de son pied.

Je déglutis, me sentant à l'étroit tout d'un coup. Comme la fois où il avait débarqué dans ma chambre afin de me menacer avec un poignard.

Son regard noir était rivé sur moi, et je me délectais de l'attention qu'il me portait. De cette lueur qui brillait dans son regard comme s'il allait me manger toute cru.

Son visage était grave, une ombre planait sur son doux visage et je ne pouvais plus bouger. Parce que j'en avais plus envie. J'aimais être le centre de son attention, lui faire croire qu'il était le grand méchant loup et moi la brebis alors que nous étions Adam et Lilith.

Sans même le toucher, je savais que je trahissais déjà Eleena à ma façon de le regarder s'approcher de moi sans rien dire, le laissant me dévorer du regard, la chair de mes tétons durcie.

Pourtant, je ne pouvais rien y faire. Mon corps n'obéissait pas à mon cerveau, mais à mon désir.

Nathan posa ses mains sur mes hanches et mon regard se dirigea directement sur ses lèvres qui m'enivraient à chaque fois que je les goûtais, que j'y pensais.

— Tu es à moi, Emris.

Je résistai à l'envie de lui demander de répéter mon nom parce que j'aimais comment il sonnait sur sa langue, et lâchai un rire moqueur à la place sans prendre la peine de lui répondre.

Ses doigts s'enfoncèrent dans ma peau, me faisant regretter de ne pas porter un t-shirt plus long aujourd'hui.

Le toucher était comme défier le feu de me brûler, comme défier le diable de me faire du mal.

VenimeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant