Chapitre 9.1 : I take you in my arms

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| And you're making me feel like maybe I am somebody |

On est à une fête à laquelle on ne veut pas être
Essayant de se parler, mais on peut pas s'entendre
Presser tes lèvres, je ferais mieux de les embrasser tout de suite

Ed Sheeran and Justin Bieber - I don't care

Ed Sheeran and Justin Bieber - I don't care

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Putain, elle fait chier. J'avais tout prévu et tout se déroulait à merveille. Mais il a fallu qu'elle plonge son petit nez de fouineuse et détruise tout ce que j'ai construit, encore. Maintenant, comment vais-je me débrouiller pour que Miel trébuche dans mon piège comme il était écrit dans ma tête ?

Solyan est une casse-pied depuis longtemps. Depuis toujours, en fait. Du haut de ses quatorze années d'existence, je peux affirmer avec certitude qu'elle est la fille la plus chiante que j'ai connue. Et j'en ai connu, des emmerdeuses. C'est aussi la seule qui connaît mon « secret » avec Tomtom et elle fait tout pour me rappeler le pouvoir qu'elle détient. J'exagère, évidemment. Elle est chiante, mais pas méchante. 

À cause d'elle, Honey qui se montrait de très bonne humeur est désormais énervée. Et je suis bien placé pour savoir que lorsqu'elle demeure dans cet état, j'ai les pieds et poings liés. Or, il ne me reste plus beaucoup de temps quand j'y repense. 

Putain et dire que j'avais élaboré tout un plan. Je me serais rapproché d'elle petit à petit et elle aurait accepté de sortir avec moi à un moment ou un autre. Mais cette fois, c'est impossible, je ne supporterai pas une seconde de plus jouer au gentil petit chien. Il faut que je trouve autre chose.

** 

Je suis un génie. Je suis merveilleusement fantastiquement fantastique. Je m'adore ! 

J'ai trouvé LE moyen de traîner ma future copine dans une soirée alcoolisée, où je la ferai boire pour en savoir plus sur elle. Tout gisait sous mes yeux, pourtant. 

Je débarque dans la salle d'histoire le sourire aux lèvres. Et ça commence...maintenant ! Je rejoins ma place aux côtés de Miel, qui, comme je le prédisais, n'a pas l'air très joyeuse ou en état de m'adresser la parole. La professeure zigzague entre les rangs pour ramasser nos devoirs. La brune le tend, les commissures de ses lèvres à peine étirées. 

Oh, souris, souris, Miel. On verra bien qui sourira à la fin du cours. 

— Il y a une soirée vendredi soir. Tu y vas, annoncé-je, le menton levé.

Elle me dévisage, les sourcils froncés et ses lèvres retroussées en une grimace. Sans répondre. 

— C'est bien que tu ne négocies pas, parce que tu n'as pas le choix. Miel se tourne vers moi à s'en tordre la colonne vertébrale, cette fois plus agacée qu'exaspérée.

— Tu rêves, articule-t-elle. Je n'irai pas à ta soirée d'abruti.

— Je t'ai dit que tu n'avais pas le choix.

Dans une bulleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant