Chapitre 17 : Play music with me

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| I wish that I could tell you that you're all that I want, yeah |

Quand je t'entends chanter, ça devient difficile de respirer
Je ne peux m'empêcher de penser que toutes les chansons parlent de moi
Et chaque ligne, chaque mot que j'écris
Tu es la muse dans le fond de mes pensées, oh

Shawn Mendes - Why

Je me sens libéré d'un poids aussi lourd que la Lune

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Je me sens libéré d'un poids aussi lourd que la Lune. Ce n'est qu'un seul mensonge d'avoué parmi tous ceux qui demeurent sur ma longue liste, mais ça me soulage quand même. Et au moins, Miel l'a plutôt bien pris. Peut-être que je pourrais lui en avouer un deuxième. Pas celui qui la concerne, évidemment.

Je me demande si elle compte vraiment garder ça pour elle. Parce que voir ma couverture de protection s'anéantir toute seule alors que je me rapproche d'elle pour éviter ça, ce serait con. Pas qu'elle m'importe, ma réputation de mec populaire qui s'appelle Cameron et sort avec une jolie blonde du nom d'Anaïs. C'est simplement que j'aimerais rester dans mes mensonges. Certains me font peut-être culpabiliser, comme celui qui concerne Miel, mais d'autres comme mon vrai prénom sont un réel plaisir.

Sans rire, entendre de leurs bouches en manque de ragots, à tous ces hypocrites lycéens, qu'ils me connaissent alors que c'est loin d'être le cas me fait bien marrer. Jouer le rôle du mec parfait, celui qui a toutes les filles à ses pieds, mais qui demeure fidèle à sa blonde préférée, c'est la seule chose qui pimente ma vie, comme j'ai expliqué à Miel. Mais ces derniers temps, c'est elle qui prend toute la place dans mes pensées, qui occupe et comble l'énorme creux dans mon esprit que me cause l'ennui depuis toutes ces années. Depuis qu'elle est entrée dans ma vie. Tout ça grâce à quoi ? À mon secret. Et à Tomtom, je dois l'avouer. Même si ce con est simplement jaloux de la merveille que je suis.

D'ailleurs, la jolie brune à l'odeur vanillée apparaît dans mon champ de vision, encore accompagnée de cette folle de Cassie. Décidé à l'avoir pour moi seul, je les rejoins en arborant mon habituel sourire parfait.

— Encore toi ? se braque la Folle. On ne veut pas te voir, Cameron.

Cameron ? Ouf, Miel n'a rien dit, même à la seule fille qu'elle laisse approcher.

— Oh, tu veux parler à « Miel » ? poursuit-elle, plus calme, en mimant des guillemets avec un léger sourire. Je vois. Ne venez pas me contredire quand il se passera, vous savez quoi.

Elle lance un clin d'œil à son amie, ou sa pote, ou sa connaissance, puis n'oublie pas de me fusiller du regard avant de se barrer en sautillant.

— Quoi ? m'assène-t-elle directement, exaspérée.

— Doucement, calme, Miel, ne t'énerve pas dès le début. Et dis, qu'est-ce qui lui prend à ta copine ?

— Rien. Tu la connais, toujours en train d'exagérer et jamais dans le même monde que nous.

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