Chapitre 65 : Your are my lover

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| You're my, my, my, my lover |

Et à chaque table, je te garderais une place, amour
Est-ce que je peux aller là où tu vas ?
Pouvons nous être aussi proche pour toujours ?

Taylor Swift - Lover

Dès que j'entends les coups contre la porte, je saute hors du canapé pour aller ouvrir, certain que c'est elle

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Dès que j'entends les coups contre la porte, je saute hors du canapé pour aller ouvrir, certain que c'est elle. Et sans surprise, le visage de ma brune à l'odeur vanillée apparaît, habillée ce soir d'une jolie robe violette byzantium et ayant attaché deux mèches vers l'arrière.

— Salut, soufflé-je, anxieux.

— T'es stressé ? s'étonne-t-elle, à deux doigts de tomber dans les pommes. Tu paniques là ? Non, parce que c'est moi qui suis censée paniquer.

— Ça va bien se passer, ils t'adorent déjà. Ce dont j'ai peur, moi, c'est toutes les anecdotes malaisantes qu'ils vont te raconter sur moi. Et je ne parle même pas de Solyan !

Miel ne se retient pas d'éclater de rire, encore dehors, ce qui me paraît stupide.

— C'est ça qui te fait peur ? se marre-t-elle tandis que je l'attrape par le bras pour l'inviter à entrer. T'inquiète pas, j'ai déjà pas mal de faits qui me suffisent pour savoir que t'es un abruti fini.

Elle rit de plus belle. Je la coupe dans son amusement par un baiser, ce qui la calme bien vite.

— Mademoiselle Colley, bienvenue chez moi, susurré-je ensuite à son oreille.

Je n'ai même pas le temps de lui offrir un autre baiser qu'une autre brune en pleine crise de fanatisme se jette entre nous deux pour serrer Miel dans ses bras.

— Honey ! Je suis trop, trop contente, oh mon Dieu ! Tu m'as manquée !

Ma sœur s'éloigne afin de la regarder, avant de poursuivre avec autant d'énergie :

— Ça fait plus d'un mois que je t'ai pas vue ! Je savais que tu arriverais à passer au-dessus de ce que mon imbécile de frère à fait, évidemment il m'a tout raconté parce qu'il peut pas s'en empêcher. Le soir même, tout content, alors qu'il était super tard, il est venu dans ma chambre pour me l'annoncer ! C'est en partie grâce à moi en plus, tu sais ? Je n'ai pas arrêté de lui répéter qu'il ne fallait pas qu'il abandonne et il a fini par m'écouter !

Je lui ai précisé pourtant que ce n'était pas elle qui m'avait poussé à changer d'avis, mais bel et bien Miel. Cette dernière échange un bref regard avec moi, me priant en silence de l'aider à trouver quoi répondre. Elle peut se démerder pour cette fois, je vais me contenter de les observer.

— Toi aussi, tu m'as manquée, formule-t-elle finalement, un sourire gêné aux lèvres.

Je me retiens d'éclater de rire. Toute cette situation est déjà super embarrassante pour que ma sœur en rajoute. Et je crains le pire avec l'arrivée de mes parents.

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