Chapitre 9.2 : I take you in my arms

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Les yeux toujours rivés sur la blonde, je me redresse davantage et m'assois sur le bord du transat

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Les yeux toujours rivés sur la blonde, je me redresse davantage et m'assois sur le bord du transat. Putain, qu'est-ce qu'elle a encore préparé cette abrutie ?

Ai-je déjà précisé que je ne l'aimais pas ? Vraiment pas. Je dirais même que je ne la supporte pas. Ses manières, sa façon de parler, tout en elle m'insupporte. Et je comprends très bien Miel, quand elle est à deux doigts de lui faire manger son poing. Je ressens la même envie.

— Si tu croyais que j'allais en rester là, tu te trompes ma chérie. Tu...

— Je suis pas ta chérie, réplique Miel avec son habituel froncement de sourcils. Et tu ne me fais pas peur.

— Moi, peut-être pas. Mais lui... ? sourit-elle en désignant de sa main le type à ses côtés.

Il s'approche de Miel, mais je m'interpose pour la protéger. Bordel, j'ai peur pour mon si beau visage. Ce gars va me défigurer, tout ça pour un putain de secret.

Mais au lieu de m'enfoncer son poing, il cogne son pied dans mon ventre avant de m'envoyer sur le côté. Je titube et réussie à ne pas m'étaler par terre. J'essaie ensuite de reprendre mes esprits, surtout que l'alcool présent dans mon sang n'arrange pas les choses. Cependant, lorsque je vois cet abruti attraper Miel sous le regard satisfait de cette salope de blondinette, puis la jeter dans la piscine, j'en oublie presque mes tournis.

Je n'ai pas à réfléchir pour savoir si je dois ou non la rejoindre, puisqu'il fonce sur moi aussi. Avant d'atteindre l'eau, j'entends le rire de l'autre tarée et j'ai le temps d'aspirer une bouffée d'oxygène, puis le choc. Pire que la sensation lorsque je n'arrive pas à régler l'eau chaude, lorsque je vais à la plage vers la Manche en avril où la mer est froide, mais supportable. Cette fois, elle ne l'est pas. Je ne sens même plus mon corps, mes membres se sont solidifiés, paralysés, enfermés dans de la glace. Et ça m'étonnerait que ce soit la faute des verres que j'ai avalés.

Bordel, je savais que l'eau était froide, mais putain ! Je ne sais même pas si j'aurai la force de remonter. Tandis que je plonge toujours plus profond, je me cogne contre quelque chose. Persuadé que c'est le sol, que je ne peux pas voir, car j'ai les yeux fermés, j'appuie dessus avec mes pieds pour remonter.

En quelques secondes, me revoilà à la surface de l'eau, grelottant comme jamais. Je plains sincèrement les personnes qui se trouvaient sur le Titanic.

Je regarde autour de moi afin de trouver Miel. Elle devrait être remontée depuis tout ce temps, non ? Je tourne plusieurs fois sur moi-même, mais pas de trace d'elle, même dans la pénombre. Merde ! Elle ne sait pas nager !

Je reprends une respiration et retourne sous l'eau. Si je meurs, Miel, tu meurs avec moi.

J'ouvre les yeux, chose que je déteste faire, parce qu'après ça me brûle les yeux et que c'est ridicule de se les frotter comme un bébé. Décidément, ce secret me fait faire bien des choses...

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