Chapitre 41 : A day with you

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| I didn't mean to try you on |

Et je n'ai jamais vraiment compris
La façon dont tu posais tes yeux sur moi
Comme personne ne le fera jamais
Et alors, il semble que j'ai brisé ton cœur

Halsey – Sorry

Lorsque mes paupières se soulèvent, j'aperçois une masse de cheveux bruns juste sous mon nez

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Lorsque mes paupières se soulèvent, j'aperçois une masse de cheveux bruns juste sous mon nez. Les souvenirs de la veille me reviennent en mémoire et un sourire étire mes lèvres. Son corps a été pressé contre le mien toute la nuit et m'a tenu chaud en ce début de février. Je glisse hors de mon lit afin de me rendre dans le salon quand d'un coup, ma petite sœur entre par effraction. Le pire, c'est qu'elle est déjà habillée, coiffée, prête à commencer sa journée.

— Oh, tu es réveillé. Cool. Il ne manque plus que Ho...

— Laisse-là dormir, petite chieuse. Elle n'est pas venue ici juste pour passer du temps avec son merveilleux copain, c'est parce qu'elle s'est disputée avec sa mère. Et je pense qu'avec elle, ce n'est pas la belle vie, alors il faut qu'elle se repose. Et puis baisse d'un ton.

Son regard diverge vers le piano situé dans le centre de ma chambre et soudain, je crains le pire.

— Mais c'est nul, soupire-t-elle. Je voulais être avec elle moi.

— Je sais, elle est géniale, mais elle me préfère moi.

— N'importe quoi !

Je la contourne pour sortir de ma chambre et elle me suit, ce qui me rassure une seconde puis m'emmerde celle d'après.

— On fait quoi aujourd'hui ? Je peux rester avec vous ? Allez...

— Tu sais, il y a des limites dans l'intimité. Est-ce que tu connais même ce mot ?

Je jette un regard derrière mon dos pour la dévisager.

— Ne me prends pas pour une abrutie. En plus, vous avez eu toute la nuit pour être « intimes », commente-t-elle en mimant des guillemets avec ses doigts.

— Et qu'est-ce que tu sous-entends ?

— Oh...rien.

Solyan joint ses mains dans son dos et va s'asseoir innocemment dans le canapé, là où je ne peux plus la voir depuis la cuisine. Elle est irrécupérable. Je soupire puis commence à préparer deux chocolats chauds, avec des tartines de beurre salé et confiture. Pendant notre petit séjour scolaire, Miel et moi avons découvert que nous aimions tous les deux manger ça au déjeuner. Encore un point commun. Ensuite, elle m'a confié qu'elle n'en mangeait jamais chez elle, déjà parce qu'elle n'a pas le temps à force de devoir s'occuper de son frère, et ensuite parce que sa mère n'en achète jamais, même quand sa fille lui demande.

Au moment où je m'apprête à monter pour voir si elle est réveillée, Miel descend les escaliers, habillée. Un léger sourire timide illumine son si beau visage et il fait naître le mien.

Dans une bulleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant