Chapitre 31 : Blonde girl

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| I'm prepared to sacrifice my life |

Tu as une emprise sur moi
Tu ne connais même pas ton pouvoir
Je suis à des centaines de mètres
Mais je tombe lorsque je suis près de toi

Shawn Mendes - Mercy

Je sors du lycée, accompagné de Clarisse

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Je sors du lycée, accompagné de Clarisse. Hier, elle et ses amies, ainsi que Honey, ont organisé une soirée entre elles. Un truc de filles. Je ne pensais pas qu'elle était de ce genre, mais finalement elle est pareille. D'après la blonde, la musicienne a tout nié. Nous sommes « amis », il ne s'est rien passé entre nous et ça ne lui fait rien. Ce que ça peut m'énerver !

Je glisse un bras autour sur ses épaules pendant que nous traversons la grande place devant le grillage. Tout le monde croit que nous sortons ensemble, les nouvelles vont vites. Malgré ça, toujours aucun signe de la jalousie de Honey.

— Cameron, je ne veux plus faire ça.

Je soupire et la lâche en constatant que nous sommes assez loin du lycée.

— De quoi ?

— Je voulais repartir sur de bonnes bases avec elle, pas qu'elle me déteste encore plus. Tu l'as vraiment blessée, Cameron, je l'ai vu et je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie !

— Je ne te l'ai pas mis sous la gorge à ce que je sache, raillé-je.

Elle roule des yeux, cependant elle sait que j'ai raison. Clarisse a accepté de faire ce que j'ai dit et a trouvé toute seule le moyen pour. Anaïs et sa soirée pyjama n'ont pas débarqué au bon moment par hasard, c'est elle qui lui a proposé, ainsi que d'inviter Honey. Je ne doute pas de ses affirmations quand la blonde assure qu'elle désire repartir à zéro. Seulement, ça n'est pas dans mes plans.

Je dois déjà me préoccuper de récupérer Honey et protéger mon secret, je verrai après pour aider les autres.

— D'accord, je veux bien continuer, capitule-t-elle, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. Qu'est-ce que tu lui veux ? L'humilier ne t'as pas suffi ?

Je n'ai jamais eu tort en affirmant qu'elle m'exaspérait. Elle va me rendre fou, bordel. Enfin, ce qui marche dans ces cas-là...

— Dis, tu veux aller manger quelque part ?

— Quoi ? Pourquoi faire ? s'étonne-t-elle.

Je hausse les épaules.

— On passerait du temps ensemble.

— Je ne vois pas l'intérêt, me rétorque-t-elle, sceptique.

Si je ne veux pas céder à la folie, Cameron le séducteur doit se détendre.

— Tu préfères qu'on fasse autre chose alors ?

— Comme quoi ?

Je saisis son bras puis la pousse doucement contre le mur d'un des immeubles à côtés, avant de presser mon corps au sien.

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