La femme est une marée de tourments.

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Olga était toute agitée car elle savait qu'elle sortait de l'hôpital aujourd'hui.

-Calme-toi sinon je dirai au médecin de bien vouloir prolonger ton hospitalisation, tonna son amie.

-Je sais que tout comme moi, tu as envie que je quitte cet endroit. Il n'est du tout pas fait pour moi.

Maëlle avait déjà emballé les quelques affaires qu'elle avait.  Ensemble elles attendaient Noah. Durant son hospitalisation, sa mère était venue la voir deux fois mais sans son petit. À l'idée de voir son petit bébé heureux, elle était pressée d'aller le rejoindre. Dès que la porte s'ouvrît, elle se lança vers la sortie. Mais ce n'était pas Noah mais plutôt son patron. Elle lança un juron.

-Apparemment je ne suis pas le bienvenu, dit-il en ayant remarqué son soupir.

-Bien sûr que vous êtes le bienvenu. Seulement que je ne m'attendais pas à ce que ça soit vous.

-Et vous attendiez qui ?

-Elle attend son mari, répondit Maëlle en insistant sur le dernier mot. Elle est pressée de voir son fils.

-Mais je peux bien la déposer. Il faudrait qu'on appelle Noah et qu'on lui dise que finalement elle m'a accompagné vu qu'elle était pressée de rentrer.

Maëlle pensa que c'était une mauvaise idée et que cela ne plairait à Noah. Même si elle ne lui avait pas pardonné ce qu'elle avait vu, elle n'allait pas non plus jeter son amie dans les bras du premier venu. Mais Olga n'était pas du même avis. Tout ce qui lui importait c'était de voir son fils. Qui l'amenait n'était pas son souci.

-Elle rentre avec moi. Merci pour la proposition.

Noah était accoudée à la porte de la chambre et regardait sévèrement le patron à sa femme. Il se rapprocha d'elle.

-Ça va ? Tu es sûr ?

Elle hocha la tête

-Je veux juste rentrer.

-Bien.

Il prit les bagages des mains de Maëlle.

-Allez dans la voiture. Je vais discuter avec le médecin et je vous rejoins.

-Ne tarde surtout pas, dit sa femme qui avait déjà franchi la porte. Noah se retourna et fit face au patron. 

-Merci pour votre assistance durant tout ce temps. Prière de prendre vos distances avec ma femme. Merci.

Il voulait passer quand l'autre l'arrêta.

-Sinon ? , dit-il sur un ton de défi.

Noahle considéra un instant avant de sourire.

-Sinon je pourrai faire en sorte qu'elle arrête de travailler dans votre entreprise. Je ne pense pas que vous ayez envie de perdre une si bonne employée.

Il ne répondit pas.

-Voilà, conclut Noah en le laissant en plan et se dirigeant dans le bureau du médecin afin de remplir les dernières formalités. Il toqua et le docteur lui intima l'ordre d'entrer. Dès qu'il s'assit, il lui présenta des papiers qu'il prit soin de lire avant de signer.

-Vous devriez être fier de   l'avoir pour femme docteur. Rassurez la de temps en temps.

-Ne vous inquiétez pas. Je prendrai toutes les dispositions pour remplir ma part du contrat.

-Très bien, dit le médecin en se levant. Je vous souhaite bon courage et ça a été un honneur de vous revoir. J'espère que l'occasion me sera donnée à nouveau mais pas pour des circonstances du genre.

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