COMPLEXES

Sélectionner les moments de bonheur.

Le couple revint chez eux avec leur enfant. Cette maison avait manqué à Olga. Dès qu'elle ouvrit la porte, elle se croyait dans un autre lieu. La décoration a été changée et de nouvelles couches de peinture ont été apportées.

-Mais c'est merveilleux, dit-elle ébahie.

-Tu aimes ?

-Bien sûr. C'est si magique, dit-elle la vue brouillée par des larmes.

Même leur petit garçon était enchanté car il avait cessé de jubiler et regardait de ses petits yeux les petits ballons.

-Regarde. Même Rayan  est ému.

Elle laissa tomber tous leurs antécédents et courut se réfugier dans les bras de son mari.

-Vous m'avez manqué, dit-elle en pleurant. Je suis désolée mon amour. Tout ce que notre couple a traversé c'est de ma faute. Tu as toujours été là pour moi, ne m'as jamais donné une occasion de douter.  Mais j'ai passé tout mon temps à m'inventer des films.

Son mari lui nettoya le visage du revers de la main.

-Tu sais que je t'aime Noah. Notre fils et toi êtes les choses qui comptent le plus dans ma vie.  Je m'engage à toujours te faire confiance, à ne plus jamais douter de toi. Plus jamais mon cœur. Plus jamais je ne laisserai le doute faire irruption dans notre vie. Je sais combien j'ai été brisée pendant toute cette période de disputes acharnée. Je ne veux pas revivre ça et je ne veux pas te faire endurer ça non plus.

Elle pleurait comme un bébé. Noah resserra son étreinte et lui fit un bisou sur le front.

-Je serai toujours là pour vous. Toujours. 

-Merci mon amour. Merci pour la patience dont tu as toujours fait preuve à mon égard. Merci d'être celui qui vient à mon secours quand je suis en danger, d'être ma boussole quand je me perds et d'être mon porte bonheur. Merci d'être mon partenaire Noah. Je pense que jamais je n'aurai trouvé mieux ailleurs. Je prie le Seigneur que je puisse être à la hauteur de tes attentes. D'être la partenaire idéale.

-Tu es la partenaire idéale chérie. Tu l'es.

Le petit qui était fatigué de ses étreintes à ne pas en finir se mit à pleurnicher.

-Je pense qu'il ne partage pas le même sentiment que nous, dit Olga qui avait toujours le visage mouillé.

Elle déposa le petit à même le sol.

-Où en étions nous ? demanda t'elle à son homme.

-Nous en sommes ici.

Il la tint par la taille et l'embrassa langoureusement dans l'espoir de lui communiquer tout l'amour qu'il ressentait pour elle.

-Je ne sais quels mots utiliser pour te prouver que je suis fier de t'avoir, que jamais je n'ai eu un regard de dégoût envers toi, que jamais tes rondeurs ne m'ont posé problème. Par contre je les aime Olga. Je les aime. Tes bourrelets, tes seins, tes cuisses enfin tout ce qui a rapport avec toi. Si jamais je t'ai donné l'impression que tu me dégoûtais je te prie de m'excuser.

Il posa ses deux genoux à terre.

-Je te demande pardon pour t'avoir délaissée, pour.....

-Mais non bébé redresse toi. Ne te mets pas à genoux pour moi.

Elle l'aida à se relever et le regarda dans le blanc des yeux.

-Je t'aime Noah.

-Moi encore plus.

Il lui donna un bisou chaste sur les lèvres.

-Regarde on a passé près de 15 minutes à l'entrée. Tu devrais monter et te laver. Pendant ce temps je prépare un petit truc que tu grignoteras pour pouvoir prendre tes comprimés.